Procès des attentats de Paris: un fossé entre les petites frappes et les cadors
Qu’ont en commun les copains de Molenbeek et les djihadistes dépêchés de Syrie ? La cour explore la personnalité d’accusés très différents.


Devant la cour d’assises spécialement composée, ils se montrent presque tous sous leur meilleur jour. Acceptant de parler de leur enfance, de leur famille, de leur parcours. Exprimant parfois des « pensées » pour les victimes dont le récit les a, disent-ils, « bouleversés ». Donnant du « Monsieur le Président », du « Madame l’assesseure ». Rares sont les incidents. Comme ce jeudi, lorsque Mohamed Abrini, qui avait accompagné les commandos terroristes à Paris la veille du 13 novembre 2015, s’insurge contre la « police sanitaire » de l’audience. Une même attitude. Une même stratégie.
Au procès des attentats de Paris et de Saint-Denis, les quatorze des vingt accusés présents n’ont pourtant pas tous le même rang. Au troisième et avant-dernier jour des interrogatoires de personnalité, un monde semble même plus que jamais séparer les uns des autres.

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