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Marius Gilbert: «Remettons le masque, qu’on soit vacciné ou pas»

Les chiffres de la crise sanitaire augmentent, faut-il s’en inquiéter ? L’épidémiologiste apporte sa vision de la situation actuelle, en relativisant la montée des chiffres de la pandémie.

Temps de lecture: 2 min

L’épidémiologiste Marius Gilbert était l’invité de La Première (RTBF) ce vendredi matin.

Les chiffres augmentent, mais l’année dernière à la même date, la situation était pire. « On avait pris des mesures assez fortes. Aujourd’hui la société fonctionne globalement normalement, et malgré ça, nous sommes à des niveaux inférieurs par rapport à il y a un an. » A Bruxelles et en Région Wallonne d’ailleurs, le nombre de contaminations ralentit. La transmission est plus faible dans la capitale qu’ailleurs dans le pays.

À lire aussi Coronavirus: la hausse des contaminations ralentit à Bruxelles

Marius Gilbert ne veut pas donner de faux espoirs, « mais la situation n’est pas la même que celle de l’année dernière ». Cependant, il appelle à rester vigilant. Par exemple, pourquoi ne pas reporter le masque dans certains lieux, même si le Covid Safe Ticket est demandé, et/ou que l’on est vacciné. « En Flandre, avec trois semaines sans masques, ils se sont rendu compte qu’ils sont allés un peu vite. En termes de communication c’est compliqué. C’est plus difficile de reprendre une habitude qu’on a été très heureux de mettre de côté. » Pour l’épidémiologiste, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. « Il faut combiner l’efficacité de plusieurs dispositifs. Ventiler, enlever le masque dans certains lieux. Ce n’est pas embêtant. Qu’on soit vacciné ou pas, ce serait pas mal de remettre le masque. » Il s’agirait alors de reporter le masque pour des événements culturels par exemple, pour une période de transmission du virus particulièrement active. Cela serait donc temporaire. « La vaccination ne suffit pas pour reprendre la vie comme avant, surtout avec ce variant delta. »

 

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22 Commentaires

  • Posté par Verspeeten Patrick, vendredi 5 novembre 2021, 13:01

    Mr Marius , Le covid étant avant tout une affection pulmonaire, le masque aide , mais d'après certains épidemiologistes le lavage des mains semble plus indiqué , qu'en pensez-vous???

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, vendredi 5 novembre 2021, 17:07

    M. Verspeeten, le <SARS-CoV-2>, comme bien d'autres virus respiratoires, se répand <avant tout> (vos propres mots), à cause et par l'intermédiaire, des gouttelettes "émises" et des aérosols "produits" par les personnes contaminées et/ou malades. Ces "expectorations" sont, soit directement "inhalées" via la respiration par d'autres personnes, <trop proches> ou <confinées> dans le même espace réduit (surtout s'il est mal ventilé) ; soit indirectement "absorbées" en étant en contact - en touchant avec les mains le plus souvent - des surfaces rendues contagieuses par des particules infectieuses qui s'y sont déposées, et en portant ensuite les mains (à leur tour infectées) à son propre visage (les yeux, le nez, la bouche par exemple). ====> Il est donc clairement et particulièrement EVIDENT que le port CORRECT d'un masque de protection est ESSENTIEL pour éviter au mieux les contaminations : en effet, celui-ci "capture" la plus grande partie des particules émises A LA SOURCE, ce qui réduit fortement leur propagation dans l'atmosphère ambiante et sur les surfaces proches ou parfois beaucoup plus éloignées. D'où aussi l'intérêt que le plus grand nombre de personnes présentes dans un lieu donné portent TOUTES ce masque de protection. ====> Avec un masque de type "chirurgical", on se protège mutuellement et globalement les uns les autres... Est-ce donc si compliqué et difficile à comprendre ? Ce n'est pourtant pas faute de le répéter sans cesse depuis des mois et des mois !

  • Posté par Raspe Eric, vendredi 5 novembre 2021, 14:04

    C'est pas une ou l'autre mesure à prendre mais l'une et l'autre. Il fut un temps où des enfants à la sortie de l'école primaire étaient capables de le comprendre. Parce que chaque mesure isolée réduit le risque de contamination à une fraction du risque sans la mesure. Si, et c'est généralement le cas, les effets des mesures sont indépendants, le risque résiduel après avoir appliqué différentes mesure est le produit (l'opération fois, la multiplication) de ces fractions. La multiplication des fractions donne aussi une fraction mais plus petite que les deux première. Donc le risque sera réduit, éventuellement à tel point qu'il en devient négligeable. Capito ou il faut un dessin?

  • Posté par Smyers Jean-pierre, vendredi 5 novembre 2021, 12:15

    La "normalité" n'induit pas le droit d'être volontairement un contaminateur potentiel, M. Dedecker. Vous oubliez décidément systématiquement les "devoirs" qui sont corollaires des "droits".

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, vendredi 5 novembre 2021, 17:56

    <vos capacités exceptionnelles> et <beaucoup plus complexes>, serait plus adéquat au niveau syntaxe et accord. Désolé.

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