Crise des prisons : abyme de notre monde
La grève des gardiens de prison est intéressante à plus d’un titre et révélatrice des contradictions autant que des tensions de notre société. L’air de rien, elle met le doigt là où ça fait mal… ou pas.


En décembre dernier, à la suite des manifestations et du blocage des autoroutes, j’avais consacré une première chronique au droit de grève mis à mal et à la criminalisation de l’action syndicale .
Entre-temps, il y a eu les attentats de Bruxelles, les Panama Papers… et les grèves de gardiens de prison, dont il faut bien dire qu’elles ne provoquent pas les mêmes réactions que celles qui affectent le rail ou les voies de communication. Ce qui ne veut pas dire qu’elles ne provoquent pas de réactions…
Ce qui est en jeu, si on veut bien prendre un peu de recul, c’est un choix de société. Et l’hypocrisie générale de notre société, non seulement dans le chef de nos dirigeants, mais aussi dans le nôtre, celui des citoyens.

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