La Vesdre ne coule pas à Glasgow
Les inondations de juillet ont eu les honneurs des discours en ouverture de la COP26. Mais à Eupen, Chaudfontaine, Angleur ou Esneux, les familles, les entreprises et les commerçants veulent du concret, tout de suite et sans emballage planétaire.


Par la voix du Premier ministre Alexander De Croo, les inondations meurtrières qui ont ravagé la Wallonie en juillet ont eu les honneurs des discours officiels en ouverture de la COP26. Les représentants des pays proches ou plus lointains ont appris que, depuis l’été dernier, la Belgique a généré ses premiers réfugiés climatiques. Le long de la Vesdre, on se serait bien passé de cette citation au grand tableau des malheurs du monde.
Les victimes dont notre pays hérite malgré lui ne sont pas venues du bout du monde, là où la sécheresse, les ouragans ou les crues catastrophiques génèrent des drames relayés régulièrement par les médias. Non ! Ces réfugiés-là habitaient Dolhain, le quartier de Pré Javais à Verviers, Pepinster ou encore Trooz, la plupart du temps dans des habitations modestes, illustration d’une vie de labeur.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Encore une fois, relier les inondations de cet été au réchauffement climatique est pour le moins osé, voir carrément malhonnête..on attends d'un journal de savoir ne pas tout mélanger..
Comme de certain(e)s de ses lecteur.trice.s ...
L'effet dilatoire de ces grands messes devient criant et réel. Au lieu de prévenir, remédier et réparer les effets des catastrophes naturelles, on préfère les promesses jamais réalisées de trouver une solution en 2050, 2070, ... ou jamais.