Dans l’UE, un rééquilibrage politique «à la belge»
Les forces politiques traditionnelles perdent du terrain en Europe, notamment au profit des extrêmes. Le nord tend plus vers la droite et le sud vers la gauche de l’échiquier. La Belgique apparaît comme un laboratoire miniature de la situation en Europe.


Il y a quelques jours, au sommet du G20, la chancelière allemande, Angela Merkel, sur le départ, a pris le soin d’inviter avec elle à ce rendez-vous mondain son probable successeur, Olaf Scholz. La coalition que négocie celui qui est actuellement son ministre des Finances devrait advenir sans la CDU de Merkel pour la première fois depuis seize ans. Cela mettra également fin à autant d’années de grande coalition (les Allemands appellent cela la « groko ») entre les chrétiens-démocrates (affiliés au « PPE » au niveau européen) et les sociaux-démocrates.
A Bruxelles, dans les cercles européens, on va devoir se remettre de ce départ : tant pour ce qu’il symbolise en termes de rééquilibrage politique partout en Europe que sur ses éventuelles conséquences.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
« Quand tu veux tuer ton chien, dis qu'il a la gale. » Citons l'amalgame (le galimatias, le salmigondis) : eurosceptiques, nationalistes, extrême-droite, radicaux de droite, droite de la droite, droite radicale populiste, ultra-conservateurs. Elles ont oublié le raton-laveur ! Exercice, mesdames : trouvez des ultra-conservateurs très pro-européens (facile : le PPE), des nationalistes de gauche (facile), des populistes non radicaux (facile : Macron), etc.