Coronavirus: les contaminations sur le lieu de travail se multiplient
La charge de travail a considérablement augmenté pour les services de prévention externe, qui assurent le suivi des contacts sur le lieu de travail.

Lorsqu’une personne est contaminée par le coronavirus dans une entreprise ou organisation, le service de prévention externe agréé est responsable du suivi des contacts sur le lieu de travail. Mais depuis quelques semaines, la charge de travail occasionnée par ce suivi explose, souligne mardi par communiqué le prestataire spécialisé en ressources humaines Liantis.
«Nous ne sommes plus en mesure d’accomplir nos missions régulières, comme les examens médicaux des travailleurs, les visites d’entreprises en vue de l’identification des risques...», explique Sylvia Vanden Avenne, responsable surveillance médicale auprès de Liantis service de prévention externe.
Liantis est, selon elle, l’un des plus grands services de prévention reconnus et est donc fortement confronté à la demande croissante de recherche de contacts sur le lieu de travail. Une tâche qui lui a été imposée par le gouvernement.
Des foyers de contamination
«Il ne s’agit par ailleurs pas seulement d’identifier les contacts. Nous constatons également plus de foyers dans les entreprises - lorsque deux contaminations ou plus sont décelées dans la même entreprise sur une période de deux semaines. Dans ce cas, nous devons encore prendre des mesures supplémentaires», illustre Liantis qui soulignent que ces missions la contraignent à en annuler ou à en reporter d’autres auprès d’employeurs.
Suite aux assouplissements des dernières semaines, Liantis constate une multiplication des contacts à haut risque sur le lieu de travail. «Les collègues qui ne respectent pas la distance d’un mètre cinquante au bureau ou dans le réfectoire et qui ne portent pas de masque sont, par définition, des contacts à haut risque. Cela signifie que pour un seul collègue contaminé, il faut donc mettre plus de collaborateurs en quarantaine.»
Liantis appelle dès lors les employeurs à maintenir les mesures de sécurité comme les masques et les cloisons en plexiglas, aérer suffisamment, encourager le télétravail, respecter la distanciation sociale, etc.
Pieter Timmermans, patron de la Fédération des entreprises, expliquait ce lundi matin qu’il refusait que le télétravail devienne à nouveau obligatoire.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir11 Commentaires
Les enployeurs, doivent organiser des test rapide, deux fois, semaine.
Tout va bien! M. Pe(e)ters est obligé de crier maintenant pour espérer ce faire entendre. Les tonneaux vides font décidément le plus de bruit.
Surprenant que Timmermans préfère que l'employeur paie les travailleurs malades ...et mette en danger la vie des travailleurs qui n'ont pas l'option télétravail. Ce monsieur ne connait sans doute pas les joies du transport en commun...et les dangers afférents en temps de Covid. Qu'il prenne le métro bondé avec des citoyens qui mettent leur masque sur le menton, avec un masque toujours le même pas lavé),... ça aussi c'est la réalité. Donc oui au télétravail obligatoire là où il est possible. C'est faire preuve de la plus élémentaire solidarité...
POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS TOUTE L'HISTOIRE VOUS POUVEZ TRANSMETTRE UNE MALADIE QUE VOUS N'AVEZ PAS A QUELQU'UN QUI A ÉTÉ VACCINÉ CONTRE ELLE ! SI ÇA NE VOUS FAIS PAS RÉFLÉCHIR VOUS ÊTES CUITS
En réalité, les degrés de protection offerts par les vaccins ne sont jamais complets. Pour ne pas mourir idiot (même s'il n'y a pas beaucoup d'espoir), chercher: "Les degrés de protection des différents vaccins - INFOVAC"