Crise migratoire: à la frontière biélorusse, le gouvernement polonais s’érige en défenseur de la «paix en Europe»
Les tensions entre Minsk et Varsovie redoublent d’intensité. De nombreux migrants ont tenté lundi de franchir la frontière polono-biélorusse. Une situation inédite à fort potentiel déstabilisateur, dont le gouvernement polonais peut néanmoins tirer parti.

Mardi 9 novembre au matin, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, symboliquement vêtu d’une veste kaki, arpentait avec son ministre de la Défense le camp militaire improvisé aux abords du village de Kuznica. « Vous êtes notre bastion, notre forteresse » a-t-il déclaré aux soldats rassemblés autour de lui.
La veille, les images de cette bourgade de Podlachie, située non loin de la Biélorussie, avaient fait le tour du monde, après qu’un grand nombre d’exilés (jusqu’à 4000 personnes d’après les autorités polonaises) s’étaient rassemblés le long de la frontière avec la ferme intention de la franchir. Varsovie avait réagi en déployant plus de 12.000 soldats (d’après les déclarations du ministre de la Défense) ainsi que plusieurs unités de police en soutien aux gardes-frontières en faction.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Et voila comment pouvoir faire le prochain chantage ..... Avant la Turquie avec Erdogan ...
Bravo et merci à la Pologne et aux Polonais.
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