«Beckett’s room», où les fantômes de Beckett animent un mystérieux décor
Dead Center donne vie à l’appartement parisien de Beckett sous l’occupation nazie. Sur scène, aucun acteur mais, en coulisses, 17 marionnettistes animent l’espace de la pièce radiophonique. À Liège.

Si l’on devait résumer Dead Center, compagnie dublinoise sollicitée sur les plus grandes scènes européennes, on dirait qu’ils ont l’art de désorienter nos habitudes de spectateur. Pas question de se la jouer passif devant leur production. D’une manière ou d’une autre, ces iconoclastes d’Irlandais parviennent toujours à nous rendre acteurs de leurs œuvres. Prenez To be a machine , programmé la saison dernière au Théâtre de Liège : on y « uploadait » un petit film de soi-même pour interagir avec une pièce diffusée en live streaming sur le thème du transhumanisme. Prenez encore The interpretation of dreams , présenté à Vienne, où la compagnie détricote Freud en analysant, en direct, les rêves d’une personne du public.

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