La COP26 touche à sa fin: «Le moment de vérité pour notre planète»
Le président de la COP26, Alok Sharma, s’est adressé une dernière fois aux délégués des quelque 200 pays.

La conférence internationale sur le climat COP26 est « le moment de vérité » pour la planète, a déclaré samedi à Glasgow en Ecosse son président, le Britannique Alok Sharma, au cours d’une séance plénière devant les délégués de quelque 200 pays.
« C’est le moment de vérité pour notre planète et c’est aussi le moment de vérité pour nos enfants et nos petits enfants », a-t-il dit, admettant que le monde n’avait pas tenu les promesses faites lors de l’adoption de l’accord de Paris en 2015 mais que le projet de déclaration finale de la COP26 « reconnaissait ce fait et appelait à y répondre ».
Ce projet contient « des pas concrets pour la suite et des étapes très claires pour nous mettre sur les rails conduisant aux objectifs de l’Accord de Paris » qui vise à limiter le réchauffement de la planète « bien en deçà » de 2ºC et si possible à 1,5ºC par rapport à l’ère pré-industrielle.
Les délégations de quelque 200 pays arrivent au terme de deux semaines de négociations menées jour et nuit sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre, les financements aux pays en voie de développement, les plus affectés par le changement climatique, et nombre de contentieux.
Tous les pays ne sont pas d’accord
Le président de la COP26 a défendu avec conviction le texte sur la table, le troisième projet de décision issue de négociations intenses depuis près de deux semaines à Glasgow. Un texte équilibré, a-t-il défendu, exhortant les délégués « à ne pas chercher à en obtenir encore plus » mais à se demander si ce qui est sur la table est suffisant.
La Guinée, pour le G77+ la Chine, qui représente les pays en développement, s’est dit « extrêmement déçue » par certains points du projet de décision, notamment sur la question des pertes et dommages, mais a laissé entendre qu’elle ne s’opposerait pas au texte.
L’Inde, en revanche, a tiré à boulets rouges sur plusieurs pans du texte, défendant le droit à un « usage responsable » des énergies fossiles, alors que le projet de décision appelle notamment à accélérer les efforts pour mettre fin au charbon et aux subventions inefficaces aux combustibles fossiles.
Pour l’Union européenne, le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, a mis en garde contre le risque de trébucher juste avant l’arrivée de ce marathon de négociations. Il a assuré que le financement consenti jusqu’à présent par les pays développés n’était « seulement qu’un début ». « Je vous implore de vous rallier à ce texte », a-t-il ajouté.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
On nous a déjà fait le coup avec la couche d’ozone il y a trente ans ey avec les sacs en papier il y a quaranta ans Tous les bobos ont acheté des chaudières à pellets et planté des arbres à Madagascar depuis 15 ans Foutage de g
Trop tard, le lobby pétrolier a déjà réussi dans la tête de tous les lecteurs du Le Soir apparemment.
Heureusement que vous êtes là vous, <Esquenet>. Le dernier (ou le premier) des "Mohicans Gretaciens". Vous allez nous sauver tous, et contre notre gré d'après vous...