Crise avec la Biélorussie: l’UE dégaine une arme de dissuasion contre le trafic de migrants
La Commission propose un outil de prévention : « blacklister » les transporteurs complices de traite des êtres humains. Entre-temps, elle paiera pour les retours depuis Minsk.


Comme pour les moutons noirs de la sécurité aérienne, l’UE devrait se doter d’un nouveau cadre législatif qui permettra de mettre sur une « liste noire » les transporteurs de tout poil qui se rendraient complices de trafic de migrants. Voilà la nouvelle arme que la Commission a proposée mardi aux Etats membres et au Parlement d’adopter rapidement, dans le contexte du bras de fer engagé avec le régime du dictateur biélorusse Loukachenko depuis sa réélection frauduleuse de 2020.
Ce serait un arsenal « paneuropéen pour des situations futures », précise la Commission, similaires à la tentative « hybride » de déstabiliser l’UE menée depuis l’été par Minsk, accusé d’avoir sciemment massé des migrants aux portes de l’UE, en Pologne, Lituanie et Lettonie. Un « outil de prévention », expose la commissaire européenne aux Transports Alina Valean : « Personne ne veut être blacklisté ».

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
L'Europe aurait-elle enfin compris que nous n'avons plus de place pour ces illégaux qui ne répondent pas aux critères de demandeurs d'asile ?