Au nom de la majorité silencieuse
La manifestation de dimanche a surpris par son succès. Mais en Flandre, on est d’accord : écouter les manifestants, oui, leur donner raison, non. Au nom de la majorité silencieuse.


Elle se tient bien droite, ses cheveux roux ondulés sont relevés en un chignon tenu par un chouchou. On la devine nerveuse, elle est d’ailleurs la seule à avoir ses notes sur le plateau. Plusieurs feuilles, remplies de son écriture – du moins on l’imagine – sont ainsi devant elle qu’elle consultera en cours d’émission pour asséner quelques slogans types.
Elle ? Sarah Melis, jeune femme de 21 ans qui dit avoir commencé des études de sociologie et être aujourd’hui en recherche de travail. Si lundi soir, elle se retrouve sur le plateau de l’émission De Afspraak sur Canvas (VRT), c’est parce qu’elle est la co-organisatrice de la manifestation de dimanche « Ensemble pour la liberté ». Une manifestation qui continue à faire des vagues et suscite bien des interrogations, parce que 35.000 personnes, c’était tout sauf anticipé et attendu.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Conclusion sans appel. Et applicable dans tous les débats actuels. Car justement, si on fait l'inverse, la "majorité silencieuse" sort de sa réserve et, bien souvent, se radicalise. Avec les résultats que l'on sait: voir Trump, entre autres exemples.