Coronavirus et horeca: des tensions, et des solutions
Au vu de l’augmentation fulgurante des contaminations et des admissions en soins intensifs, le secteur de l’horeca s’inquiète. Et s’il devait à nouveau fermer ses portes à la veille des fêtes de fin d’année ?

Le président de la Fédération Horeca Bruxelles, Fabien Hermans, accuse les personnes non vaccinées de mettre les hôpitaux sous pression. Et par conséquent, de provoquer une fermeture éventuelle de l’horeca si la situation continue de se dégrader. « On nous fait porter le chapeau, à cause de personnes qui ne nous respectent pas. » Maxence Von Crombrugge, président de la Fédération horeca en Wallonie ne partage pas ce sentiment, et ajoute qu’il est important de ne pas tomber dans le clivage. Selon lui, le problème, c’est le CST. « Le gouvernement a investi dans un outil qui a discriminé la population. Dès son instauration, l’horeca a chuté de 30 %, à Bruxelles et en Wallonie. » Mais alors, quelle est la solution ?

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Je dois malheureusement constaté que dans deux établissement de la région bruxelloise, la règlementation cst n'était pas appliqué. Dans le premier (je ne veux pas le nommer) non seulement il n'était pas demandé mais on avait rajouté des tables pour augmenter le chiffre. Dans un autre, j'ai demandé le cst. Il me fut dit que l'on verrait cela plus tard.... il ne vint pas. Synthèse, je ne vais provisoirement plus - à mon très grand regret - au restaurant !
L'horeca ne s'inquiète guère de la réelle application des règles. Ainsi, récemment je me suis rendu dans 2 établissements différents. On m'a juste demandé si je possédais la CST, mais sans un réclamer la preuve visuelle. Par ailleurs, à chaque fois les serveurs venaient à table avec le masque sous le nez, voire carrément sous le menton.
C'est bien pour ça que quand on parle de "laissez faire la responsabilité individuelle", j'éclate de rire. Dans ce cas précis, les restaurateurs ne comprennent même pas que ne pas faire rigoureusement la vérification ne peut amener qu'à une chose: un durcissement des mesures, qui risque de se solder par leur fermeture ou au moins une réduction de leur horaires. Qu'ils ne viennent plus se plaindre ensuite.