Coronavirus: des chiffres inquiétants et pas d’amélioration en vue (infographies)
La situation sanitaire en Belgique commence vraiment à avoir mauvaise allure. Le nombre moyen d’admissions à l’hôpital est désormais supérieur au pic de la troisième vague. Et la tendance actuelle (+19,4 % par semaine) ne laisse pas entrevoir d’amélioration imminente.

Le lundi 22 novembre, 23.621 cas positifs ont été détectés en Belgique. Même si ce chiffre est toujours provisoire, il s’agit déjà d’un record absolu en termes de nombres de cas détectés depuis le début de la pandémie.
Mais ce record s’explique en partie par le fait que l’on réalise aujourd’hui quasi deux fois plus de tests que lors de la deuxième vague. Il y a donc moins de cas qui échappent aux radars que l’an dernier.
La situation sanitaire en Belgique commence vraiment à avoir mauvaise allure. Le nombre moyen d’admissions à l’hôpital est désormais supérieur au pic de la troisième vague. Et la tendance actuelle (+19,4 % par semaine) ne laisse pas entrevoir d’amélioration imminente.
Cela se traduit par une hausse régulière du nombre de lits de soins intensifs occupés par des patients covid. On est aujourd’hui à 654 lits. Mais au rythme de croissance actuel, on dépassera les 1.000 lits dans 16 jours. De quoi mettre les hôpitaux fortement sous pression.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
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Posté par zay sergio, jeudi 25 novembre 2021, 9:55
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Posté par José Dehove, jeudi 25 novembre 2021, 9:52
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Posté par Rabozee Michel, jeudi 25 novembre 2021, 10:10
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Posté par Staquet Jean-Marie, jeudi 25 novembre 2021, 9:37
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Posté par Lecocq Jean-Louis, jeudi 25 novembre 2021, 9:35
Plus de commentairesDonnez nous la troisième dose et arrêtez les âneries
@ Rabozée Michel... Procrastiner, la langue française semble s'enrichir d'un nouveau mot. Il y a, me semble-t-il, le mot tergiverser qui conviendrait. Pour le solde vous avez totalement raison et le lobbying opposé aux mesures sanitaires a très bien fonctionné en Belgique.
Vous avez raison, tergiverser est plus approprié: le résultat est le même (remettre à plus tard), mais tergiverser a aussi la notion de "User de détours, de faux-fuyants pour éviter de donner une réponse nette, pour retarder le moment de la décision". Merci (mais procrastiner existe bel et bien en français: "procrastiner [pʀɔkʀastine] verbe intransitif (conjugaison 1) ÉTYM. XVIe ◊ du latin procrastinare « remettre une affaire au lendemain », de pro- et crastinus « du lendemain » ■ LITTÉR. ou PLAIS. Avoir tendance à remettre au lendemain. © 2019 Dictionnaires Le Robert - Le Petit Robert de la langue française")
Ce qui est quand même particulier avec ce virus, c’est la vitesse à laquelle ça monte… mais aussi à laquelle ça descend. Ça rend l’anticipation très compliquée, tout comme l’identification claire des mesures qui marchent et de celles qui sont inutiles.
@ Bricourt Noela L’OMS? Vous voulez parler de cette organisation à la botte des chinois qui n’a rien vu venir et s’est presque toujours plantée dans ses recommandations?