Migration: à Calais, le rêve de l’Angleterre est plus fort que la peur de la mort
L’arrivée du froid et le durcissement de la politique compliquent encore plus la vie des migrants dans les petits campements de Calais. La mort en mer de vingt-sept d’entre eux ne réduit pas leur motivation.


Impossible de les voir depuis la rue du Beau Marais. Ils sont pourtant plusieurs dizaines d’hommes, souvent très jeunes, à avoir construit leur vie derrière ces talus aux herbes sauvages séchées de la périphérie de Calais. Le périphérique est à quelques dizaines de mètres. Le port, un peu plus loin. L’Angleterre, si proche… Et si lointaine. Chaque jour ou presque, ils tentent de l’atteindre. En vain, jusqu’à présent. Mais ce rêve pour lequel ils ont quitté leur Soudan natal, ils refusent de l’abandonner. Presque à n’importe quel prix. Certains sont même prêts à mettre leur vie dans la balance, comme ces 27 personnes décédées mercredi en tentant la traversée à bord d’un bateau de fortune. Ils étaient majoritairement Kurdes irakiens, Iraniens et Afghans. Une cérémonie d’hommage leur était rendue ce jeudi soir par des associations au parc Richelieu, à Calais.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
VCe sont tous des cas malheureux mais je me pose la question où vont-ils trouver l'argent pour payer les passeurs