Plaisirs d’hiver: un bracelet CST qui doit encore s’imposer
Pour consommer sur le marché de Noël de la capitale, il faut un masque et un bracelet, délivré sur présentation du CST. La Ville sensibilise.







Midi, le Codeco se termine, les marchés de Noël sont sauvés, pourvu qu’ils éteignent à 23 heures. Ça tombe bien, les Plaisirs d’hiver qui démarrent au même moment, au coeur de la capitale, ferment à 22 heures. L’ambiance est pourtant morose au démarrage. La drache et l’arrivée de l’hiver en découragent plus d’un(e).
Les commerçants fignolent leur chalet. Soignent les premiers clients. « Les gens ne pas encore au courant qu’il faut un bracelet. Toujours je dois les envoyer au chalet juste en face pour aller en chercher un. » Si le vin chaud ou le genièvre s’échange, ici, dans les règles fixées par la Ville de Bruxelles, ailleurs, ça tâtonne un peu. Pour rappel, les achats, consommations, accès aux animations sont soumis au pass sanitaire. Mais, pour éviter les files au scan, les organisateurs (le Brussels Major Events) ont prévu une formule inédite : avant de consommer, il faut se présenter à l’un des dix chalets Covid Safe Ticket répartis sur le parcours de Plaisirs d’hiver ; sur présentation du CST, on reçoit un bracelet, chaque jour d’une couleur différente, qui permet, ensuite, d’acheter une peau de renne, un savon de Marseille ou une part de tartiflette.
« La prochaine fois, il faudra d’abord aller chercher le bracelet », sourit ce commerçant, qui a quand même filé deux bières à ses premières clientes. « Vous avez raison, j’ai oublié de le demander, rougit cet autre, l’écharpe coincée dans ses lunettes en guise de masque. Pourtant, l’organisation est passée tout à l’heure, pour expliquer comment ça fonctionne. C’est machinal, de servir les gens. Mais je vais prendre le réflexe. » Il vaudrait mieux, la Ville menaçant de sanctions puis d’exclusions les réfractaires et autres distraits. « Nous, on sait qu’on devra regarder le bracelet et, s’ils ne l’ont pas, il faudra les envoyer là en face… » Et jusqu’à présent ? « Ben on n’a encore eu aucun client alors qu’il y a deux ans, à midi, on était plein », explique le marchand de breuvages alcoolisés.
Côté chalands, ça chipote aussi. Le bracelet n’est pas encore de notoriété publique. Pas plus, d’ailleurs que le port du masque sur l’ensemble du parcours. Et encore moins le sens de circulation, certes un peu abstrait quand le monde n’est pas encore là… « Mais ce n’est que le début, les gens vont vite comprendre, et la consigne va passer, sourit cette habituée du marché de Noël. Si on reste ouverts jusqu’au 2 janvier comme prévu ! »
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir19 Commentaires
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Posté par DOMINIQUE SCHOLLAERT, lundi 29 novembre 2021, 17:12
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Posté par Peeters PR, dimanche 28 novembre 2021, 22:00
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Posté par Smyers Jean-pierre, lundi 29 novembre 2021, 17:14
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Posté par Fuld Daniel, dimanche 28 novembre 2021, 0:29
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Posté par Paeme Frédéric, samedi 27 novembre 2021, 8:05
Plus de commentairesCe qui va être très difficile à faire accepter par la population ... changer radicalement son mode de vie actuel où les divertissements et les vacances sont devenus des idéaux de vie !!!. Gagner de l’argent pour se divertir, se satisfaire. Mais cette mentalité fait glisser vers l’insatisfaction d’une existence anesthésiée par le divertissement qui n’est pas du repos, mais une fuite de la réalité. L'être humain ne s’est jamais autant reposé qu’aujourd’hui, et pourtant, il n’a jamais autant fait l’expérience du vide qu’aujourd’hui ! Les possibilités de se divertir, de partir, les croisières, les voyages, tant de choses qui ne donnent pas la plénitude du cœur. Et d’ailleurs, qui ne donnent pas le repos ...
Je propose la bague CST : https://www.youtube.com/watch?v=O_h7lKwtnb8
TG Pe(e)ters
Mais comment peut-on, en ce moment, laisser se produire de telles manifestations. Vous croyez vraiment que l'on a envie de faire la fête?
1,5 m de distance... Quelle vaste blague...