Concerts: «Nous sommes des lieux sûrs!»
Le Codeco a donc décidé de mettre tout le monde assis devant un concert. Dans le secteur du live, on navigue entre résignation et indignation.


Dans la mythologie grecque, Sisyphe est connu pour son châtiment qui consiste à pousser une pierre au sommet d’une montagne d’où elle finit toujours par retomber. Et le pauvre bougre de la repousser encore et encore. Pour le secteur de la musique live, c’est à ça que ressemble la crise du covid. Les dernières mesures prises par le gouvernement de n’autoriser que les concerts en places assises ne sont que l’énième chute d’une pierre qu’il va falloir, une nouvelle fois, repousser jusqu’au sommet.
« Depuis dix-huit mois, on s’est injecté de la sisyphie par intraveineuse, plaisante Paul-Henri Wauters, programmateur au Botanique. On va continuer à travailler sans se plaindre. On s’était habitué à retrouver le chemin de la normalité et là, on retourne en arrière. Je n’arrive même pas à m’émouvoir sur le sujet. On s’adapte, c’est tout ».

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Bon,, évidemment, si on écoute chaque acteur de terrain, pour chacun d'eux, leur secteur est "sûr". Pourtant, transmission forte il y a. OK dans les écoles, c'est sûrement 1/3 du problème, 20 % en entreprise, mais il faut quand même que les 50 autres % soient bien quelque part...
En effet, le discours "chez moi c'est sûr, allez voir chez les autres", devrait être "passé de mode" depuis longtemps.