Accueil Monde Europe

Variant Omicron: le point sur les contaminations détectées en Europe

Depuis vendredi, les annonces de premiers cas détectés dans différents pays européens se sont enchaînées.

Temps de lecture: 3 min

Les premiers cas positifs au nouveau variant du coronavirus Omicron se sont multipliés samedi en Europe, où l’inquiétude pousse à des restrictions de voyages tandis que le monde continue d’isoler l’Afrique australe.

Après la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Italie, la République tchèque a annoncé un premier cas sur une patiente Covid-19 hospitalisée avec de légers symptômes à Liberec. Elle était vaccinée et s’était rendue en Namibie, avant de regagner la République tchèque via l’Afrique du Sud et Dubaï, selon le chef du gouvernement.

Emmanuel André évoque le variant Omicron : « J’aimerais croire ceux qui disent qu’il sera moins sévère »

A Amsterdam, une soixantaine de passagers, débarqués vendredi de Johannesburg et du Cap, étaient toujours en quarantaine près de l’aéroport. « Le variant Omicron a probablement été trouvé parmi les personnes testées », a indiqué l’Institut national de santé publique (RIVM), en attendant des résultats définitifs prévus dimanche.

Les annonces s’enchaînent

Plus tôt samedi, le ministère britannique de la Santé avait annoncé avoir identifié « deux cas de Covid-19 comprenant des mutations compatibles avec B.1.1.529 », précisant que ces « deux cas britanniques du variant Omicron » étaient liés et avaient été identifiés après « un voyage en Afrique australe », où Omicron a été la première fois identifié cette semaine.

Les annonces se sont enchaînées : deux cas confirmés en Allemagne chez des voyageurs arrivés d’Afrique du Sud à l’aéroport de Munich (sud), un autre suspecté chez un voyageur arrivé à l’aéroport de Francfort (centre de l’Allemagne), un premier cas en Italie chez un homme de la région de Naples (sud) revenu du Mozambique…

La veille et l’avant-veille, des cas avaient été signalés à Hong Kong, en Israël sur une personne revenue du Malawi et au Botswana, ainsi que sur une vingtaine de personnes en Afrique du Sud, pays avancé scientifiquement et premier à donner l’alerte.

« L’OMS a pensé que c’était diplomatiquement délicat » : pourquoi le nouveau variant s’appelle-t-il Omicron ?

Plus contagieux ?

Le nouveau variant a été classé comme « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a toutefois déconseillé les restrictions sur les voyages et qui estime qu’il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre la virulence du nouveau variant.

L’agence de santé de l’Union européenne a renforcé l’inquiétude en soulignant que ce nouveau variant B.1.1.529 représentait un risque « élevé à très élevé » pour l’Europe.

Selon le groupe d’experts de l’OMS, les données préliminaires sur ce variant suggèrent qu’il présente « un risque accru de réinfection » comparé aux autres variants, dont le Delta, actuellement dominant et déjà très contagieux.

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

2 Commentaires

  • Posté par Raspe Eric, dimanche 28 novembre 2021, 9:57

    Il ne faut se faire aucune illusion. Le temps qu'un nouveau variant soit identifié comme préoccupant, il se sera déjà répandu à travers le monde.

  • Posté par Staquet Jean-Marie, dimanche 28 novembre 2021, 10:10

    Si c’était moi qui écrivais ça, vous seriez déjà en train de m’accabler. La question est donc de comprendre que les moyens pour empêcher ça sont limités car on est face à une force de la nature. Avec la souche de Wuhan, on a mis le monde entier à l’arrêt en 2020… et en fin 2021, force est de constater que globalement, ça n’a pas arrêté la dynamique de diffusion à l’échelle mondiale.

Sur le même sujet

Aussi en Europe

Portrait Elections provinciales aux Pays-Bas: Caroline van der Plas ou la révolte du monde rural

Le 15 mars, le nouveau parti pro-agriculteurs BoerBurgerBeweging a créé la surprise en devenant le premier parti dans l’ensemble des douze conseils provinciaux du pays ainsi qu’au Sénat. Si cette prouesse électorale s’explique en partie par la colère des agriculteurs néerlandais face à la politique environnementale de La Haye, elle est surtout due à la personnalité de sa cheffe, Caroline van der Plas, qui a su ratisser large.

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une