L’apologie du zéro en politique
« Zéro mort sur la route », « zéro féminicide »… Les slogans politiques font l’apologie du zéro et en deviennent irréalisables.


Zéro busé en langue (singulièrement en néerlandais) car « tous bilingues au sortir du secondaire en 2001 ! », promettait Laurette Onkelinx, alors ministre de l’Enseignement de la Communauté française, en 1996.
« Zéro mort sur les routes d’ici à 2050 ! », ont lancé les ministres de la Mobilité ou de la Sécurité routière, la semaine dernière, en présentant le premier Plan interfédéral de sécurité routière.
« Zéro féminicide ! », se donnait comme objectif, ce week-end dans Le Soir, la secrétaire d’Etat à l’Egalité des genres Sarah Schlitz, en dévoilant son plan d’action national contre les violences de genre (201 mesures à mettre en œuvre par 17 ministres et 23 administrations d’ici à 2025).
Ou l’apologie du zéro en politique…

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir11 Commentaires
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Posté par Chalet Alain, jeudi 2 décembre 2021, 11:19
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Posté par cordier laurent, mercredi 1 décembre 2021, 20:47
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Posté par Bodart Anne, mercredi 1 décembre 2021, 19:55
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Posté par Marlier Jacques, mercredi 1 décembre 2021, 18:35
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Posté par DUHARD Jerome, mercredi 1 décembre 2021, 15:26
Plus de commentairesEn tout cas, le zéro connerie n'est clairement pas près d'arriver. En revanche, le niveau zéro est déjà atteint dans plusieurs domaines, par exemple celui de la qualité de nos politiciens ou de notre enseignement.
A quand le zéro kleptocrate en politique ?
Tout à fait d'accord avec cet article.les gens qui prônent le " zéro quelque chose " sont soit stupides soit savent très bien le degré d'extrémisme qu'il faudrait pour atteindre ces objectifs inatteignables, et donc les moyens pour eux comptent plus que la fin ..
Tout à fait d'accord avec Martine Dubuisson.
"La politique est l’art du possible." Si la politique était un art, ça se saurait, et les politiciens auraient donc dû arrêter de faire de la politique pendant le confinement, comme les autres artistes.