L’Otan prévient Poutine: la Russie paiera un «prix élevé» en cas de nouvelle attaque contre l’Ukraine
Moscou a amassé ses troupes autour de l’Ukraine. Dans quel but ? Les Occidentaux s’inquiètent. Les pays de l’Otan étudient la riposte. Les Etats-Unis annoncent de « sérieuses conséquences » si le maître du Kremlin devait passer à l’acte. Mais les vues divergent, entre Alliés.


Vladimir Poutine inquiète. Les ministres des Affaires étrangères des 30 pays alliés au sein de l’Otan se sont retrouvés pour deux jours, mardi à Riga, la capitale lettonne. L’agenda est chargé. Mais une seule question domine la rencontre : que mijote le Kremlin ?
Les Alliés ont tenté de plonger dans la tête de Vladimir Poutine. Problème : la lecture des événements et, plus encore, des intentions du président russe relève de la mission impossible, conviennent plusieurs sources diplomatiques à l’Otan. C’est d’ailleurs exactement le plan du Kremlin, disent les diplomates : impossible de savoir ce qui va se passer… ou pas. « La situation reste imprévisible », convient le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. « En tout cas, nous devons être préparés pour le pire ».

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par De Ronde Michel, mardi 30 novembre 2021, 17:58
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Posté par MAESEN Jean-Luc, mardi 30 novembre 2021, 19:24
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Posté par Smyers Jean-pierre, mardi 30 novembre 2021, 12:43
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Posté par MAESEN Jean-Luc, mardi 30 novembre 2021, 22:12
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Posté par Raspe Eric, mardi 30 novembre 2021, 8:58
Plus de commentairesCe qui doit également inquiéter ce sont les troupes que l’Otan amasse depuis un certain temps le long de la frontière occidentale de la Russie et dans le Caucase, ainsi que les multiples provocations exercées par l’Otan en mer Noire.
L'art et la manière d'inverser les choses... Ce serait l'OTAN donc qui menacerait la Russie de Poutine et pas l'inverse... Il faut l'oser celle-là ! A la frontière occidentale de la Russie (sans compter l'enclave de Kaliningrad "coincée" entre Pologne et Lituanie), on trouve successivement (du sud vers le nord), l'Ukraine (non membre de l'OTAN, menacée depuis plusieurs années et annexée en partie), la Biélorussie (infâme régime aux bottes de Poutine), deux des trois pays baltes (Lettonie et Estonie), et Finlande. L'OTAN a stationné des "troupes de support" en Estonie principalement (mission Lynx notamment) suite au comportement menaçant de l'armée russe depuis des années. Sans parler des diverses provocations régulières et récurrentes, aériennes et navales, du <tsarévitch>. Je le répète : il faut vraiment l'oser celle-là...
Ni les mouvements de troupe aux portes de l'Ukraine, ni les préparatifs d'invasion possible de Taïwan par la Chine, ne sont rassurants. Et pendant ce temps, des criminels déstabilisent notre société et minent tout sur les réseaux sociaux... et parmi des commentateurs du Soir.
En effet M. Smyers, aussi bien les velléités d'un Poutine en Ukraine, Biélorussie, ou ailleurs (Syrie, Libye, etc.) ; d'un Erdoğan en Méditerranée, au Proche-Orient ou dans le Caucase ; d'un Khamenei dans la totalité des régions moyen-orientales ; ou encore d'un Xi Jinping autour de Taïwan (et partout dans le monde...) sont particulièrement inquiétantes. Et l'Europe semble bien démunie pour y faire face de manière efficace et dissuasive.
Sars-cov2 est le chernobyl de poutine. La panique s'installe.