Italie: armistice politique et redressement économique, la recette Draghi
Alors que le destin du président du Conseil reste impénétrable, les Italiens se demandent combien de temps durera cet état de grâce.

Interrogé, au cours d’une récente conférence de presse, sur les avancées du plan de relance national post-covid, le président du Conseil, Mario Draghi, a répondu avec son habituelle sobriété : « Avant la fin de l’année, nos 51 objectifs seront réalisés. Nous devons, toutefois, rester très prudents. »
Engagé dans un périlleux jeu d’équilibrisme pour sortir la Péninsule d’une longue période de stagnation, voire de récession, le chef du gouvernement italien oscille ainsi continuellement entre un volontarisme farouche et une indispensable circonspection. Dans la patrie des soubresauts institutionnels, des gestions erratiques et des problèmes apparemment insolubles, cet économiste prêté à la politique porte aujourd’hui, presque à lui seul, le fardeau d’un plan de marche extrêmement ambitieux et les mérites des premiers succès.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
L'Italie est sans conteste une des trois puissances industrielles de l'Europe. Ce moteur souvent nargué par les autres pays apporte un solde positif aux comptes de l'Europe dont bénéficient les plus petits Pays de la communauté Européenne. Cependant, ce dynamisme relevé par Mario Draghi ne doit pas faire oublier les difficultés liés à la corruption dans le sud. Il faudra aussi beaucoup de volontés pour briser l'omertà qui empoisonne la vie économique et sociale du sud de la botte.