Coronavirus: un deuxième cas du variant omicron détecté en Belgique
Alors que le nouveau variant omicron se propage peu à peu en Europe, les experts indiquent qu’un deuxième cas a été détecté en Belgique.

Un deuxième cas du variant du coronavirus omicron a été détecté en Belgique, ont rapporté mercredi les virologues Marc Van Ranst et Emmanuel André. Un premier cas avait été signalé le 26 novembre dernier. En Belgique, les indicateurs de la crise sanitaire poursuivent leur augmentation avec 27.000 morts recensés dans notre pays. Les hôpitaux doivent désormais fermer tout ce qui n’est pas vital.
Les deux cas n’ont aucun lien entre eux, a précisé Marc Van Ranst. Le dernier échantillon a été prélevé sur un patient en provenance de Belgique francophone. Des recherches sont en cours pour déterminer où et dans quelles circonstances cette personne a été infectée. Par ailleurs, le laboratoire de Louvain analyse en ce moment huit autres échantillons possibles de la nouvelle variante corona. De plus amples informations devraient être disponibles dans le courant de l’après-midi.
Les chiffres poursuivent leur hausse
Entre le 24 et le 30 novembre, il y a eu en moyenne 320,4 admissions à l’hôpital par jour pour cause de coronavirus, soit une hausse de 10 % par rapport à la période de référence précédente, selon les chiffres de l’Institut de santé publique Sciensano mis à jour mercredi matin. Au total, 3.750 personnes sont encore hospitalisées en raison du covid, dont 780 patients traités en soins intensifs.
Entre le 21 et le 27 novembre, 17.839 nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 ont été dépistées en moyenne par jour, en hausse de 12 % par rapport à la semaine précédente.
Ce que l’on sait
Les données préliminaires suggèrent « un risque accru de réinfection » par rapport aux autres variants dont le delta, dominant et déjà très contagieux, selon l’OMS. L’institution ne sait pas encore si omicron est plus facilement transmissible que d’autres variants. Elle ne sait pas non plus s’il entraîne des formes plus graves de la maladie. « Les données préliminaires suggèrent une augmentation des taux d’hospitalisation en Afrique du Sud, mais cela pourrait être dû à l’augmentation du nombre total de personnes infectées », plutôt qu’à omicron, indique-t-elle dans un communiqué.
Les personnes infectées en Afrique du Sud par le nouveau variant du coronavirus omicron ne sont pas gravement malades pour l’instant, même si la recherche reste limitée à ce stade. C’est ce qu’a rapporté la présidente de l’Association des médecins sud-africains, Angélique Coetzee. « Les patients se plaignent surtout d’avoir les muscles endoloris et de fatigue, une fatigue extrême », a-t-elle déclaré. « On le voit au sein de la jeune génération, pas chez les personnes âgées. » Ce variant ne nécessiterait pas une hospitalisation immédiate des patients.
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Merci le Soir mais pour être clair et poli, le monde entier s’en branle complètement de cette soit disant info. Va falloir comprendre qu’on s’en fout de ce variant qui serait encore plus benin que les autres.
Essayez les pages SoSoir, cela vous changera les idées.
Un pru normal, les premiers cas viennent de vaccinés hollandais...
Commentaire sorti directement des égouts les plus infects. Poubelle.
Un pru? Wadesda? Een beetje teveel Champagne, mijnheer Ernotte?