Accueil Société

Nouvelle grève dans les prisons: les travailleurs externes réclament un accès garanti aux détenus

Les agents pénitentiaires des prisons bruxelloises débraient de nouveau. Déjà fortement privées d’accès aux détenus à cause de la crise sanitaire, les institutions de soutien aux détenus et ex-détenus disent subir lourdement les conséquences des arrêts de travail. Sans jeter la pierre aux grévistes.

Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Société Temps de lecture: 3 min

Voilà le personnel des trois prisons bruxelloises (Saint-Gilles, Forest, Berkendael) à nouveau prêt à se croiser les bras, alors qu’un préavis de grève courant de ce mercredi soir jusqu’à vendredi 3 décembre à 22 heures prend son effet. Aux racines de ce mouvement de colère, selon Laurent Lardinois de la CGSP-Prisons, l’incapacité de l’administration pénitentiaire à mettre à exécution un plan de « délestage » convenu au niveau de la prison de Saint-Gilles, où les murs craquent sur fond de surpopulation carcérale et de carences en personnel. Pas plus tard que la semaine dernière, le bourgmestre de la commune Charles Picqué (PS) a pris un arrêté pour empêcher toute nouvelle arrivée sur le site de la maison d’arrêt tant que le problème de surpopulation persiste. « On est monté jusqu’à alors que la limite est fixée à 850 maximum » nous explique le syndicaliste. « L’arrêt du bourgmestre, ça a certes produit un petit effet, mais ça fait aussi tache d’huile dans les autres prisons.

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

0 Commentaire

Aussi en Société

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs