Sortie du nucléaire: les libéraux «inquiets» après la sortie du dernier rapport
Le SPF Economie a remis un rapport très attendu sur la sécurité d’approvisionnement après la sortie définitive du nucléaire et l’impact sur le prix de l’énergie.

Le SPF Economie a remis un rapport très attendu, dévoilé dans Le Soir, sur la sécurité d’approvisionnement après la sortie définitive du nucléaire et l’impact sur le prix de l’énergie. La première condition peut être remplie avec le Mécanisme de Rémunération de Capacité (CRM) mis en place par le gouvernement et qui repose notamment sur deux nouvelles centrales au gaz, celle des Awirs à Liège et celle de Vilvorde.
« Le MR est extrêmement déçu et inquiet à la lecture du rapport », a tweeté Georges-Louis Bouchez, estimant que « rien n’a été étudié sur la prolongation du nucléaire ».
« Inquiet en raison de l’indigence des informations contenues : aucune étude sur le prix, aucune donnée sur le climat et les émissions de CO2. Mais aussi des contradictions incroyables sur la sécurité d’approvisionnement. Dire d’un côté, l’enchère du CRM est un succès tout en reconnaissant que les résultats de cette enchère sont contredits par le manque de capacité constatée à ce jour mais aussi des enchères colossales à venir. Sans certitude. Décider sur cette base serait une faute », poursuit-il. « Le MR a posé de nombreuses questions depuis juin. Nous n’avons toujours aucune réponse. Nous ne pouvons accepter que notre pays prenne une telle décision stratégique avec un rapport si maigre et tant d’incertitudes. Il faut répondre aux questions techniques. »
L’Open VLD « pas encore rassuré »
Des incertitudes doivent encore être levées, a fait comprendre jeudi le président de l’Open VLD, Egbert Lachaert. Le libéral flamand épingle le problème de la centrale de Vilvorde dont le permis est jusqu’à présent refusé. « Pour l’instant, je ne suis pas encore rassuré », a expliqué M. Lachaert sur le plateau de LN24.
La ministre flamande de l’Environnement, Zuhal Demir (N-VA), a refusé d’octroyer un permis au projet de Vilvorde. Selon Egbert Lachaert, soit une solution est trouvée pour le permis, soit Engie propose un projet de remplacement. « S’il n’y en a pas, on revient vers le nucléaire », a souligné le président libéral.
Quoi qu’il en soit, la Belgique aura besoin de « tous les scénarios », estime-t-il. A ses yeux, même si les centrales actuelles sont fermées, il faudra investir dans le nucléaire de nouvelle génération. « On ne va pas laisser tomber le nucléaire complètement. Nous demandons que cette possibilité soit ouverte et que l’on change la loi pour cela », a-t-il ajouté.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir12 Commentaires
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Posté par Debrabander Jean, jeudi 2 décembre 2021, 19:58
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Posté par dams jean-marie, jeudi 2 décembre 2021, 14:26
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Posté par Ernotte Sébastien, jeudi 2 décembre 2021, 14:13
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Posté par dams jean-marie, jeudi 2 décembre 2021, 12:29
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Posté par Lecocq Jean-Louis, jeudi 2 décembre 2021, 11:36
Plus de commentairesEt donc, l'avenir énergétique de la Belgique serait décidée par un rapport de 4 personnes, commandité par une ministre écolo ? Le problème est essentiel : ne pourrait-on exiger un débat télévisé au Parlement, avec convocation d'experts indépendants (s'il y en a ) et que chaque parlementaire puisse voter en son âme et conscience ? Finalement, on les a élus pour cela.
MYRRHA vous connaissez ???? La science évolue continuellement pas les idées reçues en provenance des habitués des toilettes sèches !
Inquiets pour leurs copains qui ont des intérêts financiers. La population elle, était plutôt inquiète de la possibilité d accident nucléaire, et de l absence de solution de traitement des déchets. C est fait de tt façon, bye bye nucléaire. Hello renouvelable.
Lecocq Jean-Louis. Démocratie n’est pas un paravent derrière lequel on ne peut rien changer. Les gestions de la pandémie et les inondations pour ne reprendre que l’actualité proche ont montré les limites des décideurs dans les besoins d’apporter des solutions. Hors il est évident que la réponse ressemble plus à du bricolage, de personnes et de structures dépassés par les événements. Seuls les soins de secours à tous les niveaux ainsi que les services d’aide ( pompiers, policiers, militaires ..) ont pris à bras le corps et sont toujours sur la brèche. Il est plus que temps de modifier ce qui se trouve derrière le paravent et d’adapter aux besoins et aux attentes de la société actuelle. Il est grand temps de dépolitiser quand on parle de santé, d’énergie, d’enseignement, de sécurité, de travail ! Ces jeux politiciens doivent être exclus pour le bien de tous les habitants ! Et absolument jeter la lasagne institutionnelle qui nous ridiculise certes mais qui nous coûte cher et nous freine à tous points de vue. Je suggère que l’on installe des cursus universitaires ainsi que des travaux pratiques dans l’industrie en fonction des profils des candidats aux ministères et quadrilingues. Fini de devoir voter comme nous le faisons depuis des lustres car cela ressemble à de la roulette russe.
@ dams jean-marie Je vous comprends mais nous sommes en démocratie et elle a toujours fonctionné ainsi. Il est impossible d'avoir une personne expérimentée dans chaque ministère. De plus, est-ce bien nécessaire? Je vais prendre deux cas concrets: Maggie Deblock, certes médecin mais dont le passage au Ministère de la Santé n'a pas été un franc succès. Ludivine Dendonder qui n'a certes même pas effectué de service militaire mais n'en reste pas moins le/la meilleur(e) Ministre de la Défense que nos ayons eu depuis longtemps (je précise que les socialistes ne sont vraiment pas ma tasse de thé)