«Je dirais même plus»: Faites un mur, pas la guerre
Quand se dressent des murs un peu partout, de la Ceuta à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, ce sont les valeurs sur lesquelles l’Europe s’est construite qui sont emmurées.


Un mur ? Voilà la bête solution proposée par la Pologne pour fermer sa frontière avec la Biélorussie et empêcher des immigrés fuyant l’Irak et la Syrie de pénétrer sur son territoire sacré. « Faites un mur, pas la guerre », le slogan est vraiment simpliste mais il touche facilement les citoyens européens effrayés par cette « vague migratoire ». Protégé par ce rempart, on n’entendra plus parler de cette horde qu’on craint de voir déferler sur nous ! Beaucoup protestent en oubliant que les Polonais ne sont pas les premiers Européens à construire un bastion contre les étrangers. Il y a déjà une redoutable barrière à Ceuta, la ville espagnole située sur la côte africaine, pour empêcher de passer du Maroc en Espagne. Un ensemble de clôtures et de barbelés construits avec l’aide financière de l’Union européenne depuis 2001. Au pied de laquelle on compte plusieurs morts, abattus par les forces de sécurité. Les autres candidats à l’exil ? Eh bien, ils sont passés évidemment. Au-dessus, en dessous, sur le côté…

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
On entend déjà : ils n'ont qu'à transformer leurs pays d'origine pour en faire le paradis qu'ils espèrent trouver "chez nous". Comme si "nous" avions hérité du mérite de nos ancêtres d'avoir fait le boulot et que, nécessairement, rien n'empêchait qu'ils le fassent aujourd'hui "chez eux". Sans compter que "nous" ne faisons pas grand-chose pour les y aider (des fois que ça les émanciperaient de leurs tyrans si bienveillants avec "nous").