Nouvelle découverte gallo-romaine exceptionnelle à Arlon
Les archéologues ont mis au jour une nouvelle tour, la troisième après Neptune (1948) et Jupiter (2009), et une portion de mur de l’enceinte gallo-romaine, à l’arrière de l’Impasse de la Porte Neuve.

On sait depuis longtemps que le sol arlonais est une mine pour les archéologues. Après la découverte récente d’habitations du 16e siècle mises au jour dans le cadre du chantier du parc Léopold à Arlon, l’équipe archéologique de l’Agence Wallonne du Patrimoine a cette fois fait une découverte majeure à l’arrière de l’Impasse de la Porte Neuve, dans l’ancien quartier de la Knippchen. Ils ont en effet mis au jour des vestiges, une tour et un tronçon du mur de l’enceinte gallo-romaine, datant de l’Antiquité tardive, entre 270 et 330 de notre ère. Une découverte qui a permis de révéler des éléments défensifs comparables à ceux mis au jour en 1948 pour la tour Neptune et en 2009 pour ceux de la tour Jupiter. « C’est exceptionnel. On a fait deux découvertes de ce genre au 20e siècle, une autre au 21e. Il n’y en a pas beaucoup d’autres qui vont suivre », souligne Denis Henrotay, responsable du service archéologie du SPW en province de Luxembourg.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Et si nos archéologues arlonais allaient gratter les fondations de l'abbaye de Saint-Hubert, ils retrouveraient une partie de pierres de rempart. Selon le Cantatorium de St Hubert, dans Monum. German. historica, t. VIII. p. 579, en 1065, la comtesse d'Arlon, Adélaïde, fit don d' un grand nombre de pierres sculptées, colonnes, chapiteaux et bases, gisant éparses au pied des remparts arlonais, pour bâtir la crypte et le cloître de l'église abbatiale de St Hubert...