Présidentielle française: Ciotti et Pécresse qualifiés pour le second tour du congrès LR
Le nom du candidat sera annoncé samedi.

Eric Ciotti et Valérie Pécresse se sont qualifiés pour le second tour du congrès LR chargé d’investir le candidat de droite à la présidentielle, a annoncé jeudi le président du parti Christian Jacob.
Le député des Alpes-Maritimes a recueilli 25,59 % des voix, et la présidente de l’Ile-de-France 25 % au premier tour du scrutin, contre 23,93 % à Michel Barnier, 22,36 % à Xavier Bertrand et 3,13 % à Philippe Juvin. Après un second tour vendredi et samedi, le nom du candidat sera annoncé samedi à 14 h 30.
Xavier Bertrand, qui apparaissait à droite comme le mieux placé au premier tour dans les sondages nationaux, a rapidement appelé au « rassemblement » derrière Valérie Pécresse.
« Je remercie les adhérents Les Républicains qui m’ont fait confiance. Pour le second tour je voterai Valérie Pécresse », a affirmé sur Twitter celui qui avait pris le risque de revenir dans la course commune chez LR en octobre.
Le patron des députés LR Damien Abad a lui aussi appelé à voter pour Valérie Pécresse.
Participation record
La participation a atteint 80,89 % lors de ce premier tour, un niveau record mais prévisible étant donné l’afflux depuis septembre d’adhérents ayant pris leur carte précisément pour voter. Près de 140.000 personnes étaient appelées à voter lors de ce congrès fermé, loin des quelque 4 millions d’électeurs à la primaire ouverte de 2016.
Les candidats ont désormais quelques heures pour prendre position avant le deuxième tour, qui commencera vendredi à minuit et se terminera samedi à 14 heures. Là aussi, les résultats seront annoncés à 14 h 30 lors d’une conférence de presse.
Un bref entre-deux
L’entre-deux-tours sera volontairement bref : « On n’a pas envie qu’il y ait du sang sur les murs. On ne veut pas de tractations, de couteaux sous la gorge, il faut que ça aille vite et bien », a affirmé mercredi le porte-parole du parti Gilles Platret sur BFMTV.
Car LR, échaudé par les divisions mortifères de la primaire de 2016 suivies d’une élimination historique au premier tour de la présidentielle, ne peut plus se payer le luxe de rivalités.
En 2022, soit elle accède au second tour, soit son avenir de grand parti à vocation gouvernementale sera compromis.
La droite reste pour le moment à la traîne dans les sondages, derrière Emmanuel Macron et l’extrême droite. Le mieux placé dans les sondages à droite était jusqu’à présent, Xavier Bertrand, arrivé quatrième du premier tour.
LR espère que le candidat décollera une fois désigné par le congrès.
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Posté par Degive Albert, jeudi 2 décembre 2021, 17:25
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Posté par El Cabron Nicolas, jeudi 2 décembre 2021, 16:46
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Posté par Bastin Eric, jeudi 2 décembre 2021, 16:10
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Posté par Naeije Robert, jeudi 2 décembre 2021, 16:44
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Posté par Drumberg Benoit, jeudi 2 décembre 2021, 15:50
Plus de commentairesTiens tiens. Un autre petit Éric de droite chez LR
Le nain de jardin et la mégère... Lafontaine pourrait en réciter une fable mais Macron, lui, peut dormir tranquille.
Ciotti dans le sillage de Fillon : assurance, calme, maîtrise, il est, comme Fillon en 2016, la révélation des débats de la primaire des Républicains. L'élimination de Xavier Bertrand, sous-Sarkozy peu crédible, est méritée. Michel Barnier aurait eu clairement l'étoffe vu son expérience mais il est apparu terne et soporifique au cours des débats. Le score de Philippe Juvin (entre 3 et 4 %) est cruel car il a apporté beaucoup d'éléments intéressants et personnels. Il est probable que Valérie Pécresse gagne vu le ralliement à sa candidature des battus, mais Ciotti pourrait être le mieux placé pour refaire le coup de Sarkozy en 2007 : siphonner les voix de la droite nationale, et accéder dès lors au second tour de la Présidentielle.
Bonne analyse. Ajoutons que le programme de Ciotti est favorable à une reprise économique par la dérégulation et une diminution des impots (cf Trump, Tatcher...), tandis que celui de Pécresse malgré quelques velléités préfère un maximum de controle de l'état sur l'économie (cf Chirac, de Gaulle). On pourrait dire que l'un est plutôt dans la ligne de Friedman, l'autre dans celle de Keynes. Une approche keynesienne (poursuivie actuellement par Macron) donne de bons résultats mais à court terme seulement.
La peste ou le choléra pour représenter le général De Gaulle … Ils n’iront pas très loin . La messe est dite, nous aurons droit à un second tour Micron/ Lepen avec l’issue qu’on connaît .