Coronavirus: des hôpitaux sur le point de craquer
Les hôpitaux doivent se préparer à dédier à nouveau 60 % de leurs lits en soins intensifs aux patients covid. Problème : ils n’ont pas le personnel pour et d’autres patients risquent d’en pâtir. Le réseau hospitalier namurois appelle à un débat éthique et à la solidarité nationale.


Football panique à tous les étages. Mardi soir, un courrier du Comité Hospital & Transport Surge Capacity (HTSC), qui surveille au quotidien la situation dans les hôpitaux, enjoignait ceux-ci à reporter de 2 semaines tous les soins dits « non urgents » – en ce compris les admissions de jour – et de se préparer à libérer 60 % des lits de soins intensifs pour les patients covid. Mercredi après-midi, une nouvelle missive corrigeait légèrement le tir, après que le ministre de la Santé eut lui-même clarifié le propos : les hôpitaux doivent bel et bien réserver la moitié de leurs lits en USI (unité de soins intensifs) pour les patients covid, comme le prévoit la phase 1B, et se préparer à passer en phase 2A, soit un pourcentage de 60 %. Mais si leurs capacités le permettent, ils peuvent en même temps fournir d’autres soins non urgents aux patients.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir16 Commentaires
Un reportage poignant a été diffusé à la VRT. Il reprend les témoignages de Valentin, un réfractaire au Covid, de sa femme et de médecins. Un sexagénaire flamand qui refusait le vaccin, entraîné par sa femme francophone influencée par les médias sociaux. « J’ai vu la mort de près. Les gens doivent bien réfléchir à ce qu’ils font ». Infecté, il a été admis aux urgences de l’hôpital Vésale à Tongres. « Une transplantation du poumon est sans doute la meilleure option pour Valentin, pour lui permettre de mener une vie satisfaisante » disent les médecins. « Les docteurs, les infirmiers… travaillent tous ici, mais ont aussi leur vie privée. Nous ne devons pas être égoïstes, il faut aussi les voir. S’ils n’avaient pas été là, je n’y serais plus. » À ses amis qui ne sont pas encore vaccinés, Valentin dit qu’ils sont « égoïstes pour les autres. Il faut l’avoir eu pour le comprendre ». Ce qui alourdit considérablement la charge du personnel médical, c’est l’arrivée de patients qui n’auraient pas dû être là s’ils avaient eu leur vaccin. Il ne fait aucun doute que les discours nauséabonds des Pe(e)ters, Dedecker, El Cabron, Ernotte, Bonisseur de la Bath, Lecocq, Vigneron, Bouram et bien d’autres ont envoyé des Valentin à l’hôpital, voire au cimetière. Il faut le savoir. Voici le lien vers l’article de la VRT : https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2021/11/26/verhaal-covidpatient-op-intensieve/
Ce gouvernement est incapable de gouverner, point barre. Il punit ceux qui ont suivi les consignes et lâche la bride aux non vaccinés, pour n'aborder que ce sujet-là. Il maltraite le personnel hospitalier et n'écoute pas les experts comme Mme de Vlieghe qui alerte depuis un bon moment. Ils ne s'inspirent jamais de pays proches qui gèrent bien mieux et seront une fois de plus les derniers à obtenir des résultats concrets. Honte à eux.
Que la personne qui se la joue perso en refusant un vaccin accepté par le plus grand nombre pour le bien de la collectivité assume les conséquences de son choix et n'encombre pas les hôpitaux qui ne peuvent plus soigner correctement les patients hors covid. Vous avez des convictions, vous voulez la liberté de ne pas vous faire vacciner, soit, mais alors allez jusqu'au bout de vos convictions, c'est-à-dire jusqu'à la mort s'il le faut ! Là, j'admirerais votre détermination à soi-disant préserver votre liberté de choisir. Mais ce n'est pas le courage de vos opinions qui vous anime, c'est seulement une peur irrationnelle pour votre petite santé personnelle, et la je trouve cette attitude assez lamentable. Votre liberté s'arrête où commence celle des autres, faut-il vous le rappeler ?!
+1, Mme Remacle.
Vaccinez-vous ou mourrez chez vous.