Fermer les centrales et s’ouvrir au nucléaire du futur, possible compromis?
Divisés, les partenaires fédéraux se retrouvent en kern ce vendredi. On cherche compromis à terme. Certains évoquent une piste en coulisse : changer la loi de janvier 2003, pour fermer les centrales et s’ouvrir au « nucléaire du futur »…


Sur tous les fronts, sanitaire et nucléaire, la Vivaldi s’épuise. Les Codeco s’empilent, les kerns à côté, des montagnes à franchir à chaque fois. Vendredi est exemplaire : Comité de concertation agité sur la campagne anti-covid à partir de 9 heures, comité ministériel restreint agité sur la présumée sortie du nucléaire l’après-midi.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir18 Commentaires
Ce qui est ahurissant c'est l'hypocrisie des écolos : "les centrales au gaz émettent du CO mais ce CO n'est pas comptabilisé dans les objectifs de la Belgique donc cela ne compte pas" (je résume l'argumentation de Nollet ) . Nous serons à la merci de l'étranger et nos industries délocaliseront. Bravo les khmers verts.
Quant à Contino, il délire: "Mais ces erreurs, on va les compenser avec du gaz et des interconnexions avec les pays voisins". C'est du délire, car le gaz pollue bien trop, son importation devient risquée et les pays voisins n'auront pas toujours des surplus d'électricité pour compenser notre production insuffisante. Et s'ils en ont, ils les vendront au plus offrant, c'est à dire très cher.
Monsieur Coppi se décide enfin à nous livrer un article avec un peu de bon sens. Merci.
Tout d'abord, la sortie du nucléaire ne résulte pas d'un "choix de société", mais bien de l'imposition d'une solution idéologique, sans aucun débat, dans un contexte totalitariste plus large. Ensuite, tout comme Mme Van der Straeten et les Ecolos, le professeur Contino, avec l'ambition et sous le couvert d'être des "précurseurs", sont en fait des passéistes! L'énergie du futur, c'est bien le nucléaire, qu'il s'agisse de fission ou de fusion. Ppas les énergies intermittentes. Elles ont été abandonnées à l'orée du siècle précédent au profit des énergies fossiles. Le professeur Contino argumente pourtant en se basant sur les erreurs inhérentes au process de découverte de l'optimum ("trial by failure and success")! Or, cet optimum a déjà été découvert: il s'agit du nucléaire. Il omet également de préciser que le recours au gaz et à l'importation d'électricité, qu'il qualifie de "compensations" pour les erreurs commises dans ce process, sont en réalité des pis-aller impraticables ayant vocation à devenir permanents. Impraticables car, aussitôt que Nortd Sream II sera en service, nous perdrons notre indépendance énergétique et serons les otages du bon vouloir Poutinien. Impraticables ensuite, car tant la France que l'Allemagne, et cette dernière dans une mesure beaucoup plus importante que la France, sont amenés à devenir eux-mêmes importateurs d'éventuels excédents électriques produits ailleurs.
Si je suis totalement en accord avec vous sur le nucléaire, je vous informe que du point de vue gazier, la Belgique ne dépends pas du gaz Russe! Notre gaz provient principalement des Pays-bas, de Norvège (Mer du Nord) et sous forme de GNL de toute région productrice mondiale. Pour le moment principalement du Quatar. Deux des plus importants terminaux méthaniers du continent sont Zeebrugge et Dunkerque, tous deux gérés par Fluxys. En terme de transport de gaz, la Belgique est donc idéalement équippée.