Etats-Unis: face aux fusillades sans fin, la pression des familles de victimes contre les fabricants d’armes
Mettre en faillite les producteurs de fusils d’assaut et autres armes semi-automatiques responsables des pires tueries aux Etats-Unis, telle est la stratégie adoptée par certaines familles de victimes, dans un pays malade de ses armes à feu et incapable d’enrayer l’effrayante hécatombe.


La dernière fusillade en date aux Etats-Unis a été commise par un adolescent de 15 ans : mardi 30 novembre, Ethan Crumbley a tué quatre lycéens et blessé sept autres membres de l’établissement Oxford, dans le Michigan (nord de Détroit, région des Grands Lacs). Il a tiré plus de 30 coups avec le pistolet automatique Sig Sauer acheté le plus légalement du monde par son père, quelques jours auparavant. Capturé vivant, Crumbley devrait être jugé comme un adulte pour terrorisme et homicide volontaire, le procureur n’excluant pas d’inculper son géniteur, sans doute pour négligence criminelle.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ce pays malade de ses armes en vente libre. Notamment des armes de guerre et toute la panoplie ... Malade de cette "culture" considérant qu'être armé est la meilleure garantie de votre liberté constitutionnelle, et ce dès le plus jeune âge...Malade d'un Trump qui a abondamment soufflé sur ces braises de la violence , entraînant à sa suite une flopée de dégénérés qui se sont brillamment illustrés en prenant d'assaut le Capitole, symbole de la démocratie. Ce pays qui exécute à qui mieux mieux des condamnés après avoir purgé 25 à 30 ans de prison et parfois innocentés a posteriori ! C'est le seul État occidental démocratique à se livrer encore à cette barbarie d'une agonie atroce, mais au terme de laquelle la famille victime, témoin de cette mise à mort, en ressort avec "un profond sentiment d'apaisement."