Caroline Désir évoque le port du masque en primaire et lance un appel aux parents
« Ne mettons pas les enfants au centre de combats d’adultes », a insisté dimanche en télévision la ministre socialiste.

La ministre francophone de l’Éducation Caroline Désir a lancé dimanche un appel aux parents dont les enfants vont devoir dès demain/lundi porter un masque pour aller à l’école. « Je demande aux parents de ne pas reporter leur colère contre les directions ou les enseignants », a souligné la ministre sur le plateau de l’émission « C’est pas tous les jours dimanche » (RTL-TVi), réagissant aux inquiétudes d’un directeur d’école.
Ce dernier, Perry Binard (de l’école Sainte-Marie Namur), indiquait que des pétitions circulent déjà entre parents du primaire, opposés au port du masque pour les enfants. Ceux-ci doivent désormais le porter à l’école dans les espaces intérieurs dès la première primaire (6 ans).
« Respectez les règles, et ne reportez pas votre colère contre les directions ou les enseignants (…) Ils n’ont pas choisi cette mesure, ils s’y plient, comme moi », a-t-elle lancé. Parallèlement, Caroline Désir estime aussi que « la culture du masque ne va pas se faire du jour au lendemain » et qu’une certaine compréhension est donc nécessaire.
La dernière circulaire pour le fondamental impose le port du masque à l’intérieur dès la première primaire. Il doit donc être porté en classe, mais le texte autorise des « moments de pause » quand tout le monde est assis et que l’activité s’y prête. La forme et la régularité de ces « pauses » ne sont pas précisées, confirme la ministre. « Je fais confiance aux enseignants pour cela. »
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Reconnaissons que la tâche des directions et des institutrices et instituteurs ne sera pas aisée. S'est instituée au fil des années une "culture de l'insubordination" dont on mesure aujourd'hui les conséquences. À la limite, chacun se forge sa règle et se réclame des libertés pour contester tout ce qui y contreviendrait, quitte à se présenter comme un résistant. Dans le cas d'espèce, je veux croire que l'immense majorité des parents comprennent le sens de la mesure et encourageront leurs enfants à s'y conformer. Et je veux croire que les enseignants l'appliqueront avec discernement et souplesse, en fonction de l'âge des enfants et des activités en cours. J'ai simplement peur qu'une minorité d'activistes - et peut-être aussi parmi les enseignants- ne créent des difficultés.
J'ai écouté l'intervention de Mme Désir pour être certain de ne pas mal comprendre des propos qui auraient été tronqués ou sortis de leur contexte. Mais je ne vois pas exactement ce qu'elle veut dire par: « la culture du masque ne va pas se faire du jour au lendemain ». Sous-entend-elle "dans le cadre de cette (courte) période qui vient" ou bien veut-elle parler d'une culture du masque à instaurer pour le long-terme voire pour toujours. Car, si je peux encore entendre la première option, je ne serais pas du tout d'accord avec la seconde.
J'ai regardé vendredi passé sur la RTBF l'émission sur Pearl Harbour et une image furtive m'a frappé lors de l'évocation du bombardement sur Tokyo : une jeune femme japonaise portant le masque en 1943. En clair, les asiatiques portent le masque volontairement depuis près de 80 ans au moins lorsqu'ils pensent mettre à risque leur semblables. A l'évidence, nous avons du chemin à faire...
Oui les aviateurs Japonais, quand ils n'avaient plus de bombes, se faisaient aussi kamikaze et ne se rendaient pas mais se suicidaient par hara-kiri. Une autre culture. Si vous la préférez, allez-y....
leurs et non leur