Présidentielle en France: Pécresse et les deux bouts de l’omelette
La candidate de la droite doit à tout prix rassembler son camp pour espérer l’emporter. Mais ça l’oblige au grand écart.


Alain Juppé appelait ça autrefois « les deux bouts de l’omelette » : la partie la plus modérée et la partie la plus radicale. Rassembler ces deux parties : tel est le défi qui attend Valérie Pécresse, fraîchement investie samedi par le parti Les Républicains comme candidate à la présidentielle d’avril prochain.
La nouvelle championne de la droite a réservé son premier déplacement ce lundi aux Alpes-Maritimes. Tout sauf un hasard, bien sûr : il s’agissait de s’afficher sur les terres du finaliste de la primaire, Eric Ciotti. En déjeunant avec lui à Nice puis en se déplaçant ensemble dans son village natal de Saint-Martin Vésubie, touché par de dramatiques inondations l’an dernier, il s’agissait de donner des gages (mais en même temps pas trop, histoire de ne pas faire fuir les plus modérés chez Emmanuel Macron) au nouveau « Charles Pasqua » de la droite.

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