«Lettre de la City»: Le London Stock Exchange, entre grandeur et décadence
La plus ancienne et la plus importante place financière d’Europe est tombée au huitième rang mondial en termes de capitalisation boursière. Le « LSE » est pris dans une spirale infernale dont il lui est très difficile de s’extirper.


Sièges en cuir beige, murs blancs, plantes exotiques artificielles, meubles de bureau couleur laque et écrans de télévision plats omniprésents : ici, tout est fait pour que, après la porte tournante de l’entrée, le profane se métamorphose en un businessman international muni de tous les atours. A commencer par l’hôtesse vêtue d’une sorte de kimono noir dessiné par un designer à la mode à qui le visiteur a envie de commander champagne et caviar à volonté. Baptisée « The Source », une énorme sculpture faite de 729 boules blanches domine l’atrium. A l’image des actions et obligations, elles montent et descendent…
De nos jours, il faut être bien hardi pour se prévaloir sans honte d’une Bourse qui ressemble… à un hôtel de luxe ou à un centre de remise en forme haut de gamme. Démutualisé en 2000, coté un an plus tard, le London Stock Exchange est pourtant le portrait officiel de la City. By Appointment of Her Majesty The Queen !

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