Le Sénat veut déclarer la guerre à la désinformation
Après plus d’un an de travaux, les sénateurs ont lancé 53 recommandations pour lutter contre les fausses infos. Objectif : « rendre les citoyens plus résilients, les partis plus éthiques et les plateformes plus transparentes ».


Plus de quatre Belges sur cinq considèrent les fake news comme un « problème majeur ». C’est ce que révèle une enquête publiée début décembre par Deloitte sur nos habitudes et consommations numériques. La moitié d’entre eux disent aussi éprouver des difficultés à distinguer le vrai du faux. Conséquence, en cette période de pandémie qui, souvent, rime aussi avec « infodémie » (épidémie de fausses infos), les comportements ont évolué. La télé reste la reine (39 % des sondés ont sa faveur), mais la presse dite traditionnelle gagne du terrain (14 % choisissent même de payer pour la consulter) aux dépens des réseaux sociaux, considérés comme « non fiables » par 56 % des Belges.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir29 Commentaires
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Posté par Haegelsteen Philippe, dimanche 12 décembre 2021, 10:56
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Posté par DUHARD Jerome, dimanche 12 décembre 2021, 9:51
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Posté par Dupont Vincienne, samedi 11 décembre 2021, 10:44
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Posté par Naeije Robert, samedi 11 décembre 2021, 9:59
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Posté par Demaseure Thierry, samedi 11 décembre 2021, 0:41
Plus de commentairesQuand on nous annonce que le budget wallon est en équilibre, s'agit t'il d'une fake news ?
Et si on commençait déjà par parler le français au lieu d'utiliser à tout va des mots anglais.? Fake news" peut se traduire par " contre-vérités" par exemple, ou "fausse nouvelle", ou "désinformation".
Il n'y a pas de vérité "officielle" et de vérité "officieuse". Il y a des mensonges et des erreurs aussi bien dans les communications des autorités que dans les délires des raisons sociaux. L'hydroxychloroquine (recommandée "officieusement" par certains) ne marche probablement pas mais la Thalidomide et le Mediator (autorisés le plus officiellement du monde) ont sans doute fait plus de dégâts au final. Bref contre le mensonge, la connerie et l'erreur (qui est humaine, souvenons-nous en), il vaut toujours mieux se fier à son intelligence (qui elle aussi a ses limites, hélas) qu'au Sénat. La seule vraie manière de lutter contre tout ça n'est pas de "chasser les fake news" mais de rendre sa place à l'intelligence dans notre système d'éducation.
S'attaquer à la désinformation est une noble tache, mais qui s'affranchit très difficilement de l'idéologie. Le titre de l'article me fait penser à ce qu'on disait en URSS: "Bien sur que nous avons la liberté d'opinion et de parole, il y a seulement que nous interdisons les mensonges". On en revient toujours au fond du problème: l'éducation à la pensée critique. Celle-ci est malheureusement affaiblie dans un système scolaire poussé à la lutte contre la discrimination plutôt qu'à la transmission du savoir.
Je reviens à mon précédent post après avoir lu tous les commentaires. Quelle tristesse, quelles dérives ! A part Alain Chalet dont je partage entièrement le diagnostic ...