Royaume-Uni: le calvaire continue pour Julian Assange
La Haute Cour de Londres a donné raison au gouvernement américain qui avait fait appel du refus d’extrader le fondateur de Wikileaks en décembre 2020. La procédure recommence à zéro, la justice britannique devra à nouveau statuer sur la demande d’extradition américaine.


Il y a tout juste un an, après des mois d’attente et d’angoisse, la justice britannique rejetait la demande d’extradition du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, vers les Etats-Unis d’Amérique.
Le gouvernement américain veut le juger pour « espionnage » et « piratage informatique » après la divulgation en 2010 de milliers de documents classifiés « top secret » et « secret défense » par l’armée américaine.
Le tribunal de première instance de Londres avait alors invoqué le « risque très élevé de suicide » pour rendre son verdict, ne s’attardant pas sur les risques pour la liberté de la presse et d’expression que représente la demande américaine. La juge s’était entre autres basée sur la jurisprudence de l’affaire Soering (1989) pour laquelle l’extradition vers les Etats-Unis d’un Allemand détenu en Angleterre avait été rejetée pour les mêmes raisons.
Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
"le calvaire" ! Comme vous y allez ! Que dire des USA et du reste du monde qui vit un véritable calvaire suite à sa contribution à faire élire D.J Trump? Journaliste ou activiste politique, il faut choisir et assumer en toute responsabilité les conséquences de ses actes.
Et notre presse « libre » participe à ce crime. Et notre diplomatie imbue de démocratie et de droit de l’homme participe à ce crime. Et nos habituels « intellos » droit de l’hommistes sanguinaires participent à ce crime Et l’UE donneuse de leçons et de sanctions participe à ce crime. Et là CEDH de Soros participe à ce crime. La tartuferie la plus sinistrement pitoyable où l’Occident a définitivement perdu sa crédibilité.
Quel crime ? Vous avez des informations crédibles selon lesquelle le système judiciaire du Royaume-uni ne respecte les droits humains ? Moins bien que le système russe avec Navalny , sans doute , pour lequel vous êtes vous ainsi indigné ? Et laissez donc les phantasmes complotistes sur Soros aux admirateurs d'Orban actifs sur ce forum