Denis Ducarme (MR): «J’ai un peu mal à mon parti»

Le député fédéral du MR est revenu sur les récentes tensions qui ont eu lieu au sein du parti autour de « l’affaire Jean-Luc Crucke ».

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Par Rédaction

Publié le 13/12/2021 à 08:40 Temps de lecture: 2 min

Denis Ducarme, député fédéral MR et ancien ministre du gouvernement fédéral est revenu sur l’affaire « Jean-Luc Crucke » qui a secoué le parti libéral. Il était l’invité de l’émission « Il faut qu’on parle » sur DH Radio ce lundi matin.

Le parti est-il à nouveau divisé ? « Le MR n’est pas divisé mais un peu tendu ce matin. »

« Selon les derniers sondages, le MR ne se porte pas trop mal en Wallonie », selon Denis Ducarme. « Par contre, je ne peux effectivement pas vous cacher que j’ai un peu mal à mon parti après les tensions de ces derniers jours. »

Denis Ducarme regrette d’avoir vu « ses amis du mouvement qui se confrontaient publiquement » et que « Jean-Luc Crucke ait été visé en tant qu’homme ». « On a sorti envers lui et en public des mots comme émotif ou aventurier ». Selon lui, il ne faut pas utiliser des mots qui visent l’homme plutôt que le projet.

Le MR doit régler son problème en interne, selon Denis Ducarme : « Quand on a un problème entre nous, on s’enferme, on discute, on règle ça entre nous et on ne met pas de gouvernement en danger. »

3 Commentaires

Posté par Drumberg Benoit, lundi 13 décembre 2021, 10:42

Qu'il s'en aille si c'est le cas ...Mais pas sûr qu'on en veuille dans un autre parti !

Posté par Bricourt Noela, lundi 13 décembre 2021, 10:32

J'en arrive à me demander si la politique poursuivie par le sud du pays ne consiste pas à "fabriquer" des démunis? Si c'est involontaire, c'est encore plus dramatique. Dans tous les cas, ce sont les actifs qui en sont les victimes.

Posté par J.-M. Tameyre, lundi 13 décembre 2021, 10:12

Un peu tard pour pleurnicher. Le décret a été voté vendredi dernier. Un an de travail pour pressurer un peu plus la classe moyenne. Dans les classes inférieures, il n'y a rien à donner sans compromettre sa propre sécurité financière. Dans les classes supérieures, on peut utiliser des mécanismes comptables discrets et parfaitement légaux. Pour rappel, la classe moyenne c'est 60% de la population qui participe déjà à 75% des recettes fiscales et qui s'appauvrit (rapport 2019 de l'OCDE sur la fiscalité belge). La Wallonie c'est 40% d'emplois publics, 75% du revenu moyen flamand et un budget déficitaire d'année en année (voir l'Écho de ce week-end). Je me souviendrai longtemps de la conception très particulière de la "fraude" et de la "justice fiscale" de M.Crucke !

Posté par Drumberg Benoit, lundi 13 décembre 2021, 10:42

Qu'il s'en aille si c'est le cas ...Mais pas sûr qu'on en veuille dans un autre parti !
Posté par Bricourt Noela, lundi 13 décembre 2021, 10:32

J'en arrive à me demander si la politique poursuivie par le sud du pays ne consiste pas à "fabriquer" des démunis? Si c'est involontaire, c'est encore plus dramatique. Dans tous les cas, ce sont les actifs qui en sont les victimes.
Posté par J.-M. Tameyre, lundi 13 décembre 2021, 10:12

Un peu tard pour pleurnicher. Le décret a été voté vendredi dernier. Un an de travail pour pressurer un peu plus la classe moyenne. Dans les classes inférieures, il n'y a rien à donner sans compromettre sa propre sécurité financière. Dans les classes supérieures, on peut utiliser des mécanismes comptables discrets et parfaitement légaux. Pour rappel, la classe moyenne c'est 60% de la population qui participe déjà à 75% des recettes fiscales et qui s'appauvrit (rapport 2019 de l'OCDE sur la fiscalité belge). La Wallonie c'est 40% d'emplois publics, 75% du revenu moyen flamand et un budget déficitaire d'année en année (voir l'Écho de ce week-end). Je me souviendrai longtemps de la conception très particulière de la "fraude" et de la "justice fiscale" de M.Crucke !