Tunisie: le président prolonge la suspension du Parlement
Le chef de l’État tunisien, Kaïs Saïed, a précisé lundi soir son calendrier pour la révision de la Constitution, soumise à référendum le 25 juillet 2022 avant des élections législatives anticipées dans un an. Mais ses accusations à l’encontre de la classe politique renforcent son isolement et l’absence d’annonce économique ne lève pas les inquiétudes immédiates.

Dans une allocution programmée initialement le 17 décembre, jour anniversaire de l’immolation de Mohamed Bouazizi en 2010, événement déclencheur de la révolution, le chef de l’État tunisien a clarifié lundi soir le calendrier de la réforme politique qu’il est déterminé à mener à bien. Le 25 juillet dernier, au plus fort de la crise sanitaire, il avait gelé le Parlement et s’était attribué les pouvoirs exécutif et législatif. Le 22 septembre, il avait émis un décret pour entériner cette concentration des pouvoirs sans lui fixer aucune limite.

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