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Grossistes: des commandes incertaines et compliquées à gérer

Ne sachant trop à quelle sauce ils seront mangés par le prochain Comité de concertation, les professionnels de la restauration rendent la vie impossible aux grossistes. Qui ignorent encore ce qu’ils devront leur livrer…

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Journaliste au service Economie Temps de lecture: 3 min

Vous voyez les Belges renoncer à la fête ? » Cette interrogation, sous forme de boutade, semble résumer l’état d’esprit des grossistes en alimentation à l’approche des réveillons. En clair : il y a tout de même de fortes chances que les volumes soient là, encore faut-il savoir par quel canal ils seront écoulés…

« C’est un avis personnel, mais je ne comprends pas très bien pourquoi on pénalise les restaurateurs alors qu’on devine que les gens vont inviter des amis chez eux », commente Bruno Bertrand, administrateur de Difalux à Namur, qui cumule les activités de grossiste, pour les professionnels, et de traiteur, pour les particuliers. « Mais je devrais tout de même parvenir à m’y retrouver, dans la mesure où les manques à gagner du côté des 400 restaurants que je livre sera probablement compensé par ce que je vendrai en boutique. »

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