Le cancer m’a tuer
Depuis deux ans, on meurt du covid, mais en raison notamment des reports de soin, on meurt aussi davantage qu’avant du cancer.


Ce titre est violent, mais il exprime une nouvelle réalité qui l’est encore bien davantage. La pandémie nous inflige en effet une double peine de mort : depuis deux ans, on meurt du covid, mais on meurt aussi davantage qu’avant du cancer. Le virus est venu totalement chambouler cette médecine patiemment développée et brillamment perfectionnée contre le cancer, qu’on croyait alors être l’ennemi numéro un de notre santé.
Avant l’épidémie, en cas de cancer déclaré, il s’agissait pour maximiser les chances de succès, de fixer illico la date de l’intervention éventuelle et de l’administration de la radiothérapie et/ou de la chimiothérapie avant et/ou après la chirurgie. Pas une minute à perdre, c’était le mot d’ordre donné par le corps médical et respecté à la lettre par les patients.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir47 Commentaires
C'est étonnant comme, même au Soir, qui pense santé pense hôpital. Le diagnostic d'un cancer repose en partie sur le dépistage, qui est effectué en première ligne. Frottis de col, mammotest, dépistage du cancer du colo-rectal reposent sur la médecine générale, du moins pour une grande part de la population qui a besoin d'être motivée par un être humain et non par une lettre d'invitation. Penser au cancer lors d'une plainte paraissant banale est aussi du ressort des soins primaires. Maladies cardiovasculaires, diabète sont également moins bien pris en charge en première ligne. Celle-ci est inondée de démarches administrative et ne peut plus faire son travail normalement.
Hélas ce n'est que trop vrai
Titre violent surtout pour l'orthographe !
@ Eric Raspe Si vous n'aimez pas les commentateurs du Soir, cessez d'y contribuer. Je vous assure que votre départ ne changera rien. Au contraire, vos commentaires bassement injurieux renforcent plus qu'ils ne déforcent ceux à qui ils s'adressent. Si vous n'aimez pas Mme Delvaux, ne la lisez plus. Imaginez-vous que vos commentaires puissent avoir la moindre influence sur la ligne éditoriale du Soir ? Si vous n'aimez pas Le Soir, désabonnez-vous : le journal n'en mourra pas, ils n'en sera même pas frappé. Même si vous estimez, avec la modestie qui vous caractérise, que vous figurez parmi les "meilleurs lecteurs" du Soir...
Vous avez la métaphore audacieuse... et qui curieusement semble dire le contraire de ce que vous prétendez. Quant à des "fans-clubs", on n'est pas là pour jouer camp A contre camp B. À titre personnel, ce qui me débecte, c'est la malhonnêteté intellectuelle, la mauvaise foi haineuse. Tirer sur ceux qui la dénoncent au lieu de viser les Adolf, Pe(e)ters, Bouram et autres Dedecker qui en sont quelques champions de bas-vol me paraît une erreur. Aussi, même si je ne partage pas la vision du monde d'aucuns sur d'autres sujets, je ne peux m'empêcher d'être d'accord avec leur lutte contre l'obscurantisme criminel des précités. En d'autres termes, je plaide pour que les passes d'armes entre vous, M. José, M. Raspe, Mme Collin,... n'épuisent pas l'ardeur nécessaire à pourfendre le militantisme mortifère du bataillon en croisade pour la propagation du Covid.