Séquençage: un gros arsenal bien réparti sur le territoire
Un échantillon positif sur dix environ est analysé en Belgique. Toute anomalie dans un test PCR aussi. Ce réseau de surveillance génomique réparti entre une dizaine de laboratoires est coordonné par la KULeuven, qui rend des rapports hebdomadaires sur la situation.


Même s’il ne représente encore qu’une infime proportion des souches du coronavirus circulant en Belgique, le variant omicron est appelé à devenir dominant d’ici le mois de janvier.
S’il gagne si rapidement du terrain, c’est grâce à un avantage évolutif. Par rapport à la souche initiale, Omicron accumule environ 60 mutations, dont une trentaine sur la protéine de pointe (dite Spike), qui permet au virus de mieux s’attacher aux cellules humaines. « Une de ces mutations (ou plutôt délétion puisqu’il s’agit d’une perte de six nucléotides), qui était déjà caractéristique du variant alpha, le rend facilement détectable par test PCR », explique le microbiologiste Benoît Muylkens (UNamur). En l’occurrence, un gène sur la protéine S n’est pas détecté – dans le jargon : « S gene dropout » – parmi les trois cibles des tests d’amplification moléculaire PCR. A noter qu’un sous-variant d’omicron, encore très minoritaire (1 % des isolats en Grande-Bretagne), n’a pas ce marqueur.

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