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«Les enfants en situation de pauvreté sont plus mignons que les adultes»

Le glissement de la solidarité indirecte vers la solidarité directe, via des actions ponctuelles, événementielles, risque d’aggraver la pauvreté. Le dernier rapport bisannuel du Service interfédéral de lutte contre la pauvreté souligne ce danger croissant.

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 2 min

Les auteurs du rapport bisannuel du Service interfédéral de lutte contre la pauvreté pointent un risque croissant au sein de la société : celui d’une solidarité de plus en plus « directe », « chaude », c’est-à-dire d’un groupe d’individus vers un autre, au détriment d’une solidarité « indirecte », « froide », c’est-à-dire institutionnelle. Or cette dernière « organisée par l’Etat, est un vecteur d’égalité entre les citoyens et doit donc continuer de remplir ses missions indépendamment de la solidarité directe coexistant ou non à ses côtés ». Or un glissement s’opère inexorablement. « De plus en plus, on attend de chaque individu qu’il se débrouille par lui-même et fasse appel à des réseaux personnels de solidarité, comme la famille, les proches, le secteur associatif et le secteur privé ». Appels aux dons, cagnottes, voire opérations caritatives.

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