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Manifestation anti-mesures sanitaires à Bruxelles: des échauffourées entre émeutiers et policiers

Vers 16h15, il semblerait que la situation se soit tendue entre certaines personnes et la police. En réponse aux jets de projectiles, de pétards, la police a chargé à plusieurs reprise la foule.

Temps de lecture: 2 min

Environ 3.500 personnes, selon un décompte de la police, sont descendues dimanche dans les rues de Bruxelles pour exprimer leur désaccord avec une obligation vaccinale et l’usage du Covid Safe Ticket (CST, le pass sanitaire requis pour accéder aux établissements horeca, événements culturels, etc.). Comme lors des deux précédentes marches, le 21 novembre et le 5 décembre, le cortège est parti de la gare du Nord pour rejoindre le parc du Cinquantenaire. Il se situait vers 15h00 à hauteur de la rue Belliard.

Les organisateurs ont, eux, avancé le nombre de 50.000 participants. Estimant que le décompte de 35.000 personnes avancé par la police de Bruxelles-Ixelles lors de la première manifestation était incorrect, ils ont décidé de déployer des caméras pour effectuer leurs propres calculs. Pour l’acte I, ils avaient ainsi compté 76.000 marcheurs et marcheuses en s’appuyant sur les premières lignes et de la distance sur laquelle s’étendait le cortège le 21 novembre.

Vers 16h15, il semblerait que la situation se soit tendue entre certaines personnes et la police. En réponse aux jets de projectiles, de pétards, la police a chargé à plusieurs reprise la foule.

La marche, qui a débuté à 13 heures à la gare du Nord, s'est déroulée pacifiquement. Même aprèsque le point d’arrivée dans le parc du Cinquantenaire soit atteint, il n'y a eu aucun incident. Vers 16h15, cependant, un petit groupe d'émeutiers a explicitement cherché la confrontation avec la police. Les policiers, qui se trouvaient dans la petite rue de la Loi, ont été bombardés de feux d'artifice, de branches, de pavés et de bouteilles en verre. La police a déjà pulvérisé des gaz lacrymogènes à plusieurs reprises, mais cela n'a pas calmé l'ambiance pour l'instant.

Les deux premières manifestations avaient été émaillées d’affrontements avec les forces de l’ordre et de violences. Le collectif Belgium United for Freedom, en tant qu’organisateur, s’était distancié mercredi des groupuscules extrémistes identifiés dans les rangs des manifestants lors des deux premiers actes et des casseurs. Pour garantir le caractère citoyen, pacifique et neutre voulu pour l’événement, le collectif a cette fois fait appel à un service de stewards afin de maintenir l’ordre au fil de la marche.

Pour éviter tout débordement, la police a en outre contrôlé de nombreux passagers et passagères quittant la gare du Nord pour vérifier qu’aucun objet interdit ou dangereux n’était infiltré dans la manifestation.

Comme en novembre et début décembre, des pompiers ont pris la tête du cortège pour s’ériger contre une obligation vaccinale.

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12 Commentaires

  • Posté par dams jean-marie, lundi 20 décembre 2021, 0:47

    Il est temps de mettre des tireurs d'élite pour qu'ils éliminent les lanceurs d'objets divers et les vandales ....

  • Posté par Vroonen Axel, dimanche 19 décembre 2021, 22:57

    Honte au journalistes qui osent publier ce genre de chose, il serait temps de rebaptiser ce journal en la bien triste Pravda

  • Posté par collin liliane, dimanche 19 décembre 2021, 19:47

    Les habituels contestataires en training ...

  • Posté par M. G., dimanche 19 décembre 2021, 18:01

    A chaque manif ca fini ainsi mais on continue de les accepter

  • Posté par Adolphe Bonisseur, journaliste citoyen, dimanche 19 décembre 2021, 17:30

    Les agent provocateurs envoyés par les égouts de l'état, on est déjà habitué.

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