Prisons: l’origine ou l’âge comme facteurs influençant la détention préventive
Une étude de l’INCC sur la détention préventive montre que les moins de 35 ans ont deux fois plus de risque d’effectuer de la détention préventive en Belgique. Il vaut également mieux se retrouver face à un juge d’instruction à Bruxelles qu’à Liège et Anvers. Le fait d’être né à l’étranger, qu’on soit domicilié en Belgique ou non, influe également sur la décision de privation de liberté.

Un gros tiers de la population carcérale est constitué de détenus en préventive, puisque près de quatre prisonniers sur dix (37,8 % pour l’année 2019) sont en attente d’un éventuel jugement. Les prisons débordent et en date du 10 décembre, elles comptaient 10.875 détenus au lieu des 9.611 maximum ; à l’heure où, contrairement à d’autres pays, on en est à la construction de nouvelles structures pénitentiaires, les chercheurs de l’INCC (Institut national de criminalistique et de criminologie) Carrol Tange, Dieter Burssens et Eric Maes se sont penchés sur la durée de la détention préventive et sur ce qui pousse les juges d’instruction à décerner des mandats d’arrêt.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Bonjour. Contrairement à ce qui est écrit en chapeau et repris dans le texte, ce ne sont ni l'âge ni l'origine des petsonnes qui augmentent les "risques" d'être placées sous mandat d'arrêt. Il se fait que les personnes de moins de 35 ans et/ou d'origine étrangère sont apparemment plus nombreuses que les autres à commettre des faits dans des circonstances personnelles et de fait qui justifient un tel mandat.