Affaire Milquet: la Cour constitutionnelle amenée à se prononcer sur les modalités du contrôle de l’instruction
La défense de l’ex-ministre a pu obtenir de la chambre des mises en accusation qu’une question préjudicielle soit posée à la Cour constitutionnelle. Voilà qui va prolonger encore un peu une procédure qui s’étale depuis 6 ans. Explications.


C’est une petite victoire pour la défense de Joëlle Milquet dans la longue procédure d’instruction liée au dossier qui concerne une possible « prise illégale d’intérêt » dans son chef alors qu’elle était ministre de l’Intérieur. Un arrêt de la chambre des mises en accusation de Bruxelles vient de répondre favorable à sa requête en renvoyant vers la Cour constitutionnelle une question préjudicielle.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Qu’est devenu ce petit juge qui a foutu la merde avant de se tailler ?
C'est la principale source d'injustice dans notre société. Les avocats n'apprennent plus à plaider sur le fond d'une affaire mais se spécialisent dans les fautes de procédure, les astuces pour atteindre le délai déraisonnable. Coupable ou pas coupable, peu importe , il faut recruter l'avocat vicieux et "tomber sur le bon juge".
Et bien, puisqu'ils veulent être traités comme n'importe quel justiciable, supprimons l'immunité parlementaire et ministériel. Et si je prends le problème actuel, la fermeture du nucléaire, en cas de blackout que les décideurs en soient civilement responsables. C'est tellement facile de se cacher derrière l'immunité tant qu'elle vous arrange et une fois qu'on subit les désagréments liés à cette immunité (chambre spéciale etc) on crie à l'injustice. Pourtant dans ce cas-ci, le problème est simple. "On ne peut pas prendre dans la caisse du ministère pour payer ses colleurs d'affiches".
Ben après - Me Masset pourra évoquer le "délai raisonnable". Le Droit et la procédure pénale sont plein de "trucs et astuces" - bien moins que le droit fiscal mais tout de même - il y a moyen de moyenner.
Pas encore en prison Mme “accommodements raisonnables”?