Un «accord» nucléaire… pour ne (presque) rien décider
Il est très peu probable que la centrale au gaz de Vilvorde obtienne son permis. Le gouvernement se donne jusqu’au 1er avril pour trouver une capacité de substitution : une autre centrale au gaz, dans le plan A d’Ecolo ; la prolongation du nucléaire, dans le plan B du MR. Et c’est reparti pour un tour…


Ils y ont passé la nuit ! Après un Comité de concertation de folie, le Premier ministre Alexander De Croo a réuni ses vice-Premiers ainsi que la ministre de l’Energie, Tinne Van der Straeten (Groen), pour tenter de trouver une issue à l’interminable dossier nucléaire. Et jeudi matin : fumée blanche ! Il y a accord. Mais il faudra moins d’une heure pour que cette apparence de consensus vole en éclats. D’un côté, la ministre écologiste assure que « le plan A (la fermeture du nucléaire en 2025, NDLR) est renforcé ». En face, le président des libéraux Georges-Louis Bouchez conteste. « Le nucléaire reste sur la table ». Mais alors, qu’a-t-on vraiment décidé, durant cette nuit de négociation ?
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
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Posté par Baeyens Remi, lundi 27 décembre 2021, 9:41
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Posté par Debersaques Bart, vendredi 24 décembre 2021, 19:19
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Posté par Debersaques Bart, vendredi 24 décembre 2021, 19:15
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Posté par Moreau Michel, vendredi 24 décembre 2021, 10:46
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Posté par André Weissenberg, vendredi 24 décembre 2021, 9:56
Plus de commentairesLa photo est troublante. Le PM sort son portefeuille pour payer la ministre qui lui remet son rapport.
des yuppies, fiers de couler le titanic
mener une population droit dans le mur d'une précarité énergétique, fière et souriante
Une belle victoire de plus pour GLB, maître prestidigitateur en déchets nucléaires (une spécialité à laquelle il a visiblement initié ses collègues). Pour un gouvernement qui n'a (presque) rien décidé, ils ont quand même décidé (1) de rouvrir officiellement l'avenue nucléaire, avec un horizon tout illuminé de technologies juteuses et de flots d'énergie illimités ; et (2) d'y consacrer dès maintenant une enveloppe de 100 M. (ici, pas de problème de déficit et, en tout cas, c'est toujours ça qui ne sera pas détourné pour revaloriser l'enseignement, la justice, la santé (ne parlons pas de la culture en ce moment !), ou à secourir les sinistrés...) Quant aux quiproquos entre bleus et ex-verts, et aux évanouissements des ex-rouges zéro idée, c'est l'essence même du vaudeville. A suivre : quels seront les premiers industriels à se pointer pour offrir leur quincaillerie et absorber ces premiers investissements pour (re)-produire leur dépliant publicitaire ?
Ã-propos des SMR et de l'argument de la "non-prolifération" avancé comme jouant en leur défaveur: une fois de plus, c'est absurde! Nous sommes déjà - et le serons encore plus dans le futur avec les constructions annoncées de nouvelles unités nucléaires un peu partout en Europe, y compris chez nos plus proches voisins - entourés de réacteurs nucléaires! Tchernobyl a par ailleurs démontré par l'absurde que même un accident nucléaire en Ukraine pouvait avoir des retombées chez nous. Alors, la "non-prolifération", elle est totalement fantaisiste! Il faut assumer. On est dedans et on y reste. À cette échelle, vouloir jouer cavalier seul, même pour un poids lourd comme l'Allemagne, ne présente finalement que des désavantages, comme l'Allemagne s'en est rendu compte.