Vincent de Coorebyter après le Codeco: «Les politiques sont là pour prendre de la distance, mais cette distance ne peut être une rupture»
Pour le professeur de philosophie politique, tout est une question d’équilibre. Entre les secteurs à défendre. Entre écouter les experts et ne pas être de simples suiveurs. Entre entendre les attentes de la population et prendre des décisions cohérentes.


Est-il juste de parler de rupture ou d’incompréhension dans la séquence politique de cette fin d’année, entre négociations chahutées sur le nucléaire et réunions du Comité de concertation décriées ? Vincent de Coorebyter, professeur de philosophie sociale et politique contemporaine à l’ULB, fait une distinction entre ces deux dossiers. « Sur le nucléaire, il n’est pas sûr qu’il y avait une bonne solution, car tant sortir du nucléaire (pour des questions de sécurité ou de gestion des déchets) que maintenir du nucléaire (compte tenu de la lutte contre le réchauffement climatique et des incertitudes en termes d’approvisionnement) ont du sens. Que des partis portent des visions de société différentes fait partie du jeu démocratique. Et la solution retenue, chèvre-choutiste, tient du génie belge : on va sortir du nucléaire ancien et peut-être investir dans le nucléaire d’avenir. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir14 Commentaires
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Posté par Chalet Alain, samedi 25 décembre 2021, 16:39
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Posté par Robin Agnès, samedi 25 décembre 2021, 17:00
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Posté par Marc HOREMANS, samedi 25 décembre 2021, 7:59
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Posté par Moriaux Raymond, samedi 25 décembre 2021, 7:42
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Posté par DOMINIQUE SCHOLLAERT, vendredi 24 décembre 2021, 18:30
Plus de commentairesCe sont deux conneries qui foutent actuellement le bordel et créent la situation dont parle Vincent de Coorebyter: 1) Vouloir sortir du nucléaire et 2) exiger que tout ce qui se prétend "culturel" puisse actuellement rester ouvert, quand on sait que les mesures sanitaires sont en réalité très peu respectées dans ce secteur.
Encore vous? Pourriez pas vous exiler sur une île déserte? Que savez-vous de la culture? Lisez-vous? Ecoutez-vous de la musique? Allez-vous au théâtre? Et que savez-vous de l'épineux dossier du nucléaire? A vous lire, on sent chez vous une certaine frustration...
La rupture existe depuis très longtemps. Les politiques n'ont que du mépris pour le peuple (sauf durant la campagne électorale !) Montrer qu'ils ont du pouvoir, jeter de la poudre aux yeux, mentir et se remplir les poches, voilà ce qui résume bien le statut de politicien. Les politiques n'osent pas supprimer le vote obligatoire. On se demande bien pourquoi !
On se demande quelles sont les questions que les politiques posent aux experts. Sont-elles précises ou générales du genre "que pensez-vous que nous devrions faire ?"
La (Hai)N(e) V.A.... a gagné ... le monde culturel flamand beaucoup trop à gauche devait fermer...