Exhortation
C’est l’inquiétude pour l’adhésion démocratique face à une quadruple rupture : entre les politiques et le citoyen, entre les politiques et les experts, entre les politiques et la culture, et entre les politiques eux-mêmes.


Ce mercredi à 12h27, on pouvait lire ces trois titres successifs sur le site du Soir :
Le premier : « Accord sur le nucléaire : “nous avons assuré la sécurité grâce à un plan A renforcé, clair et ancré dans la loi” » (déclaration d’Alexander De Croo).
Le deuxième : « Georges-Louis Bouchez sur l’accord de sortie du nucléaire : “le plan B est toujours sur la table.” »
Le troisième : Marius Gilbert, les larmes aux yeux : « La rupture de confiance avec le politique est totale. »

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir24 Commentaires
À L. Hupez. 1° Que des décisions ne nous conviennent pas n'est pas une preuve suffisante de l'incompétence de ceux qui les prennent. 2° Que des élus se soucient des attentes de leurs électeurs est la loi du système. Si on n'en veut pas, il faut renoncer à la démocratie représentative. 3° Considérer qu'incompétence et poursuite de bas intérêts seraient une spécificité des dirigeants d'aujourd'hui tandis que ceux d'hier en auraient été indemnes, est-ce vraiment sérieux?
À L. Hupez
Madame Delvaux oublie volontairement ou pas?, la rupture avec les journalistes qui sont une des professions les plus mal notées justement avec les politiciens. Et ce n'est pas ce que LE SOIR est devenu qui va améliorer les choses !?
On devait évidemment s'attendre à ce lamento de Mme Delvaux après l'épisode chaotique de cette ultime semaine avant ce qu'on nommait jadis "la trève des confiseurs". Pour ma part, je note surtout que notre gouvernement travaille à mettre en place des pistes de solutions dans un contexte extraordinairement difficile. S'il y a, selon moi, des critiques à faire, elles s'adressent d'abord à un mandataire qui pousse l'inconsistance jusqu'à critiquer le jeudi des décisions qu'il a collégialement adoptées le mercredi. "Quand on est ministre, on ferme sa g...... ou on démissionne." Elles s'adressent ensuite à des élus qui, bien qu'appartenant à la majorité, croient judicieux de demander le retrait de ces mesures, incapables qu'ils sont apparemment de comprendre que si elles ont été prises par un collège constitué de représentants de tous les gouvernements du pays, c'est nécessairement qu'il y avait de bonnes raisons de le faire, et de le faire ainsi. Enfin et surtout, elles s'adressent à ces conseillers du pouvoir qui se croient autorisés à émettre leurs critiques urbi et orbi, déplorant tantôt que les mesures sont insuffisantes, tantôt qu'elles sont inadaptées, ou excessives, ou trop tardives, ou mal ciblées, ... Imagine-t-on des officiers d'État-major qui, le 7 juin 1944, se seraient répandus dans la presse pour expliquer que le choix de telle ou telle plage de Normandie n'était pas très approprié, ou qu'il aurait fallu reporter l'opération en raison de la météo, ou que sais-je? Comparaison n'est pas raison? Voire....
En juin 44, l'opération n'était pas préparée et commandée par des incompétents uniquement soucieux de leurs carrières; dans tous les domaines de la société, aucune décision politique, aucun accord n'est efficace et n'aboutit à une solution viable pour les citoyens !