Socialistes et libéraux se volent dans les plumes sur l’asile
À Tournai, Demotte s’oppose à l’arrivée importante de réfugiés et parle de « calculs politiques ». Les habitants se montrent eux aussi inquiets. Le MR fustige le « conservatisme » du PS frappé du syndrome Nimby. Le cabinet Francken justifie la décision selon une logique « de disponibilité et de temps ».


La réaction fut aussi virulente que surprenante. C’est de son lieu de villégiature que Rudy Demotte, bourgmestre en titre de Tournai, s’est fendu d’un communiqué au picrate pour s’opposer à ce qu’il appelle « le plan Francken et du Gouvernement fédéral ». Jeudi, le bourgmestre faisant fonction de la ville, Paul-Olivier Delannois (PS) apprenait en effet que le Gouvernement fédéral avait réquisitionné la caserne militaire Saint-Jean pour y relocaliser environ 700 demandeurs d’asile. Ce dernier avait déjà annoncé la couleur en dénonçant le nombre important de réfugiés, « 1 % de la population tournaisienne, 3 % des habitants du centre-ville », expliquait-il non sans déjà susciter quelques remous.

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