Christian Behrendt, constitutionnaliste: «Admettre qu’une mesure existante n’est pas appliquée, c’est fragiliser l’Etat de droit»
La fermeture d’une partie du secteur culturel est contestée par des responsables à différents niveaux d’autorité. Pour le professeur de droit constitutionnel, mieux vaut dès lors retirer « une mesure à ce point discutée que d’exposer les institutions à l’existence d’une mesure dont le non-respect serait largement toléré ».
Professeur de droit constitutionnel à l’ULiège et à KULeuven, Christian Behrendt est particulièrement interpellé par l’évolution de la situation depuis la décision du Codeco de fermer une partie du secteur culturel. Singulièrement par ces responsables à différents niveaux d’autorité qui admettent ouvertement le non-respect des règles édictées. Il pointe les dégâts potentiels sur l’Etat de droit et la crédibilité de l’action étatique.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir17 Commentaires
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Posté par eric biltiau, lundi 27 décembre 2021, 22:03
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Posté par eric biltiau, mardi 28 décembre 2021, 10:27
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Posté par massacry olivier, mardi 28 décembre 2021, 0:25
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Posté par dercq jul, lundi 27 décembre 2021, 20:18
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Posté par Arcus Dan, lundi 27 décembre 2021, 19:33
Plus de commentairesLe gouvernement se trouverait grandi s'il reconnaissait que leur jugement (différent de celui des experts) est une erreur d'appréciation. Tout le monde peut se tromper mais persister dans une voie sans issue serait inconcevable pour des décideurs politiques. Il serait plus que temps que des règles de "bonne gouvernance" soient actées dans la Constitution afin que le citoyen landa puisse faire appel au Conseil d'Etat pour faire annuler des inepties comme 9 ministres de la santé par exemple. En Belgique, il y a aujourd’hui 53 ministres, 467 parlementaires et 14.029 conseillers provinciaux et communaux, 6 gouvernements dont 5 gouvernements régionaux et 1 gouvernement fédéral. Ce genre de foutaise doit être analysée par des experts (et donc pas par des politiciens) afin de diminuer les dépenses inutiles et rendre la confiance dans les institutions.
Non, certainement pas la fin du politique mais un contrôle de celui-ci afin que des dépenses inutiles et exagérées comme celles décrites ici soient revues. Quand on voit la situation de crise amenée par cette pandémie et les inondations, toute personne un peu humaine peut se rendre compte qu'un politicien n'a pas les compétences nécessaires pour traiter ce genre de situation.
Attention sous prétexte d'une mesure inappropriée vous souhaitez la fin du politique, une gouvernance d'experts, et la révision de notre constitution institutionnelle.
Même si je conteste les mesures, je suis d'accord avec lui. On est pas encore dans une république bananiere. La désobéissance civile est légitime dans certains cas extrêmes, si par exemple on supprimait définitivement des droits. Pas si on nous empêche d'aller au cinéma...
L’état de droit est remis en question depuis le debut de la pandémie par la non constitutionnalité de toutes les règles. N’oublions pas que l’état a étais condamné par la justice Bruxelloise pour ces mesures et que la réponse était de changer les lois! N’oublions pas ce qui se passe avec les donnés privés, tres important dans ce contexte et la manque de vrais reactions de la part du parlement! N’oublions pas non plus que toutes ces règles sont devenues plus ou moins nécessaires suite à une gérance désastreuse du système sanitaire dans les conditions ou l’OMS avait avertit tout-le monde trois ans avant la pandémie de exactement ce scénario qu’on est en train de vivre. Que ce soit une conspiration ou de la pure incompétence ou un mélange ne compte même plus a ce stade. L’état est devenue un dictateur mégalomane ridicule et même si la plus part des citoyens sont assez raisonnables pour comprendre la nécessité de certaines décisions pour un certain moment ces même citoyens mijotent devant leur smartphone pour l’instant. Mais quand tout ce spectacle grotesque changera de chapitre est tout ce qu’on a dépensés répercutera sur le comfort hors de certain limite de tolérance… !