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Les mots de l’année: knaldrang, prikspijt, vax, perseverance…

La plupart des pays européens ont leur opération du « mot de l’année ». Presque tous les termes plébiscités en 2021 font référence à la pandémie.

Journaliste au service Forum Temps de lecture: 2 min

Différents pays s’adonnent en fin d’année à l’exercice du mot de l’année ou du nouveau mot de l’année. Sans surprise, la crise sanitaire apparaît presque à chaque fois à l’avant-plan ou l’arrière-plan des termes plébiscités.

En Flandre, c’est le terme knaldrang qui l’emporte. Soit cette envie irrépressible de se laisser aller à la fête et, dans le contexte de la crise sanitaire, d’oublier cette dernière. Le mot a été popularisé par une chanson d’une artiste néerlandaise qui, dans un de ses titres, décrit avec un fort parfum de nostalgie les ingrédients de cette fête idéale.

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Aux Pays-Bas, le mot de l’année 2021 est prikspijt que l’on peut traduire par le « regret de s’être fait injecter un vaccin contre une certaine maladie ». Un terme aux accents « antivax » dont le choix s’explique par une très forte mobilisation des personnes opposées au vaccin contre le covid. Sur les réseaux sociaux, celles-ci ont notamment multiplié les appels à voter.

En Angleterre, le mot vax a été désigné « mot de l’année » par l’Oxford Dictionary. Non pas vaccine donc mais bien vax, la forme abrégée qui s’est imposée au cours des derniers mois dans l’usage outre-Manche. Dans une même référence à la crise sanitaire, le Cambridge Dictionary a pour sa part désigné perseverance « mot de l’année 2021 ».

En Allemagne, Wellenbrecher a été plébiscité. Un terme que l’on peut traduire au sens littéral par « brise-lames ». Mais la pandémie a sorti le terme du domaine de la construction navale et de la protection côtière dont il est issu pour lui donner une nouvelle signification. Ainsi, Wellenbrecher fait aussi désormais référence aux mesures prises pour tenter de contrer le virus.

La Suisse romande est une exception dans ce concert de termes faisant directement ou indirectement le lien avec la pandémie, puisque c’est iel qui sort gagnant de l’opération devant les termes précarité et le pluriel variants, respectivement deuxième et troisième.

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