Des sociétés belges réclament près de 5 milliards de dédommagements à l’Etat coréen
Au début des années 2000, le fonds d’investissement américain Lone Star a massivement investi en Corée, via des filiales belges. Devant un tribunal arbitral, ces dernières dénoncent aujourd’hui plusieurs décisions des autorités coréennes et réclament 4,7 milliards de dollars d’indemnisation. Comment la Belgique s’est-elle retrouvée impliquée dans cette affaire économico-judiciaire ?

C’est l’histoire d’un combat aux allures de match de boxe. Il oppose deux acteurs très puissants de l’économie mondiale. D’un côté, la Corée du Sud, pays d’Asie de l’Est, membre du G20, dixième économie mondiale en 2021. De l’autre, sept entreprises belges (et une luxembourgeoise). Toutes sont des filiales de l’entreprise texane Lone Star. « Une société qui investit dans le monde entier dans l’immobilier, les actions, le crédit et autres actifs financiers », d’après leur site internet. Au total, l’entreprise gère une vingtaine de fonds dont « les engagements de capitaux totalisent plus de 85 milliards de dollars ». Elle détient notamment des parts du groupe chimiste allemand BASF (présent en Belgique). Elle était jusqu’il y a peu actionnaire majoritaire de Balta (société belge de revêtements de sol) et avait récupéré avec le Credit Suisse, en 2013, la bad bank de Fortis abritant les actifs toxiques.

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